Plus puissant qu’un Karcher, plus fatal que du Rattex, plus mortel que le Baygon : l’entreprise Lepep. La nouvelle société, sous la houlette de Rambo, a entrepris un grand nettoyage d’été, concurrençant M. Propre, Javel ou encore Toilet Duck. Mais une question demeure : a-t-elle l’intention de balayer devant sa porte ? De laver ses «ti lipye gri» ?

Interrogé à ce propos, un des «Lev Pakeistes» avait ceci à dire : «Cette question de Med Point.» Prodiguant des conseils avisés en ce début d’année, un sage, lui, a tenu à faire la déclaration suivante : «Ne faut-il point enlever la crotte que tu as au coin de l’oeil pour pouvoir repérer la cire qu’il y a dans l’oreille de ton voisin ?»

En attendant, l’opération «fou deor», «rass lavi», ou encore «bousson sampagn» suit son cours. Le DG de la Mauritius Bootlicker Corporation (MBC), lui, a eu du flair. Il s’est octroyé Rs 5 petits millions après son auto-éjection et après avoir, dit-il, vendu sa mauvaise conscience au diable. Seule Lucie y croit dur comme fer.

Autre personnalité victime de la vague «casse-toi vite fait» : le directeur de l’ICOUAC, qui tente, bon gré mal gré, de s’accrocher à son fauteuil. Alors que le gouverneur du plus gros coffre-fort de Maurice, lui, a dû laisser les clés au vestiaire. Quant au pandit, prié de déserter la plage, il a expliqué qu’il comptait se battre contre vents et marées pour garder son resto qui se retrouve dans l’oeil du cyclone à venir. D’ici là, bonne et heureuse année.