Gonflée la famille Jeetah’rnaque ! Son université n’a eu de cesse de soulever des controverses et des interrogations chez les parents : l’EIILM n’est pas accréditée par les autorités indiennes, délivre des diplômes «peut-être-pas-reconnus», n’a plus le droit de recruter des étudiants, va fermer dans moins d’un an, bref, traîne des casseroles plus grosses que la batterie de cuisine de Star Deg… mais elle porte plainte contre une quinzaine d’étudiants pour non-paiement d’une partie de leurs frais d’études. En général quand on paye, on a quelque chose en retour. Si le contrat est rompu par une partie, il n’a pas à être respecté par l’autre. Surtout qu’il y a là un sacré déséquilibre. Plusieurs familles qui se sont sacrifiées pour permettre à leurs enfants de suivre des études supérieures ici, parce qu’elles n’ont pas l’argent pour les envoyer à l’étranger, face à une famille qui l’a bien assuré elle, son avenir, sur le dos de ces gens. L’University Grants Commission de l’Inde avait même conseillé aux parents et aux étudiants «de ne pas se laisser piéger par cette université». En fait, l’EIILM rendrait service à ses étudiants en organisant un cours gratuit de dédommagement (pas diplômant, il n’y a aucune chance, mais utile si l’on veut percer dans le monde des affaires) : «Comment berner mon prochain et me faire de l’argent sur les rêves des autres.»