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Auréoles aux lauréates
Taux de réussite au HSC : 79,1 % pour les filles contre 70,01 % pour les garçons. Pourquoi les bourses devraient-elles encore être départagées à parts égales en fonction du sexe ? Ces chiffres montrent que les garçons sont outrageusement privilégiés. À quand un octroi légitime des bourses, en fonction des résultats ? Pourquoi les filles devraient-elles continuer à se laisser tirer par le bas (et plus tard par les bas) ? Nos précédents gouvernements n’ont jamais amendé ce système car les filles étant meilleures, ce seraient elles qui rafleraient les bourses. Or, pas de bourses chez un garçon, c’est plutôt handicapant. Pour une (première) fois que nous avons une ministre de l’Éducation, ne pourrions-nous pas inverser la vapeur, plutôt que de toujours suivre des dirigeants ne connaissant que le refrain «mon fils ma bataille» ? Et si, par exemple, la 6e collégienne côté économie portait plainte à l’Equal Opportunities Commission parce qu’elle aurait eu des résultats meilleurs que, disons, deux des trois garçons de la bourse additionnelle, mais qu’elle n’en bénéficie pas parce qu’elle est une fille ?
Ce qui se passe en ce moment à la présidence est, à une mini-échelle, exactement ce qui arrive à des milliers de femmes chaque heure dans le monde. Et la principale cause de l’impossible égalité… pour le moment. Les hommes sont aux postes-clefs, ils ne veulent absolument pas céder la place aux femmes. Même si elles réussissent mieux qu’eux dans leurs études. Ce n’est pas Kailash Purryag qui pourrait se voir auréolé d’un prix l’Oréal (ou alors l’Oréal sous les bras ?). Et vu que l’on empêche déjà nos filles méritantes de commencer avec le prix lauréat…
L’ouverture annoncée d’une ambassade en Arabie Saoudite n’est pas pour nous rassurer. Ce pays est tellement liberticide contre les femmes qu’on se demande comment il peut encore supporter d’avoir un nom féminin. Sans compter que les embrassades en Arabie Saoudite sont interdites.
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