Il n’a pas le droit de quitter le pays. Pour cause : Bye-BAI, le cheval de Dawood Rawat, sera interrogé dans les jours à venir, assurent les autorités. Il est fait comme un Rat.

Le crack, un hongre BAI brun, serait un proche de Navin Ramgoolam, ce dernier lui ayant déjà prodigué une caresse, même si cela fait un BAI(l). L’animal serait également propriétaire d’un poulailler, appelé Ponds-y, entreprise qui vaudrait Re 1 et qui brasserait des milliards. «BAI the way», allègue une source proche du gouvernement, le coursier pourrait avoir été utilisé pour transporter des sous jusqu’aux coffres de l’ancien PM.

En attendant, l’opération de nettoyage, baptisée Cash Paquet, se poursuit, annoncent Rambo et son équipe. Leur slogan : «Bêêêê, nou pou cash cash zot.» «Zot» qui ? Tous ceux qui ont un lien avec B(h)AI Navin, lâchent-ils.

Par ailleurs, les autres filiales du propriétaire de Bye-BAI seront vendues au raBAIs, précise-t-on.

Angoissés, les employés d’Apollo Bramwell sont montés au créneau. «Il ne faut pas nous prendre pour des nouilles», scandent-ils, bouillonnants. Du côté de Courts, l’inquiétude meuble les conversations, pendant que chez Iframac, l’on se demande s’il faut s’attendre au «Mercedécès» de la compagnie. Les clients, eux, expliquent qu’ils ne sont pas du tout rassurés. «Enn kout BoM banla inn avoy lor nou sa», estiment-ils. Et d’ajouter : «Il faudra nous rendre des comptes en banque.»

De leur côté, des investisseurs originaires de MumBAI, échaudés par toute cette affaire, ont décidé de faire marche arrière. «Nous voulions injecter des capitaux dans une banque de spermes à Maurice mais nous avons changé d’avis.»

La question qui se pose désormais : d’autres banques seront-elles absorBAI dans l’oeil du cyclone ? Bay let’s watch.