Au train auquel vont les «objections to departure», plus personne ne va pouvoir quitter le pays, bientôt. Les protagonistes de la BAI (enfants compris), le couple Ramgoolam, Rajeev Beeharry-Panray, Iqbal Mallam-Hasham… pour ne citer qu’eux, sont cloués au ras du sol, aussi bas que les actions d’Air Mauritius, mardi. Maurice va devenir une prison à ciel ouvert. Pas étonnant que Rawat et Soornack ne veuillent pas revenir. En même temps, quel intérêt ils auraient à prendre l’avion, tous, il n’y a plus rien en stock à Mauritius Duty Free Paradise ! Le seul qui pourra se sauver, c’est Raj Dayal, «toujours prêt à faire décoller un hélicoptère», et peut-être ceux qui ont participé à l’inauguration du YU Lounge. Dayal y était aussi, d’ailleurs, et on sentait bien qu’il se contenait pour ne pas grimper aux commandes de l’avion devant lequel il posait. On a aussi vu Anerood Jugnauth s’entraîner à monter dans un jet… c’est suspect tant de luxe autour de lui ! On espère que cette entreprise aura l’idée de proposer aux VVIP des préposés au non-départ. Des figurants qui resteront sur place pour représenter la personne sur qui pèse une «objection to departure» pendant que celle-ci s’envole en toute tranquillité en jet privé. Il y a de l’avenir dans ce business. À condition, bien sûr, que les comptes de ces clients ne soient pas gelés… Arriver aussi devient dangereux. Demandez à Pazany Thandarayan, l’avoué de Nandanee Soornack, arrêté à son retour d’Italie. Le Bar Council était tellement outré qu’il a tenu une réunion spéciale le 6 mai pour débattre de l’interpellation de l’avoué, qui a eu lieu le 14 mars ! Sur l’échelle de temps de la justice, c’est une action ultra-rapide, qui montre qu’ils ne sont vraiment pas contents !