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Mea cul pas
Avez-vous remarqué ? Quand on crie Navinnavinnavinnavinavin, phonétiquement on entend aussi Veenaveenaneenaveenaveena ! Faites l’exercice à voix haute dans votre salle de bains. Ou devant le square Guy Rozemont si vous voulez vous mettre Arvin Boolell à dos. Arvinarvinarvinarvinarvin, c’est semblable, on entend d’ailleurs aussi «veena», mais il y a un «r» en trop qui dérange l’homophonie.
Dommage, il y était presque. Le porteparole est devenu porte de sortie. Comme si le sort s’acharnait contre lui, sa porte de sortie à lui, le Burundi, est presque plongé dans le chaos, avec une tentative de coup d’État.
Il peut essayer une retraite spirituelle dans un monastère au Népal, mais avec la baraka qu’il a en ce moment, il n’est pas à l’abri d’une troisième réplique. Il lui reste le bunker dans la cour de Dawood Rawat… Quoique. Donc, analysons le couple Naveena. Si le Navin en question tient à montrer qu’il est retourné dans les petits papiers de sa femme «formidable qui lui a pardonné (ses) erreurs», n’est-ce pas parce qu’il veut profiter de la popularité de son épouse ?
Surfer sur la vague de sympathie dont elle fait l’objet depuis la mise à nu (au sens figuré, bien sûr !) de Nandanee ? En tout cas, ses erreurs à Ramgoolam, elles durent sacrément longtemps, tout tacticien qu’il est… Le problème des erreurs chez les politiciens (ou les hommes d’affaires), c’est qu’elles ne le deviennent que lorsqu’elles sont découvertes.
Avant, ce sont soit des rumeurs soit des stratagèmes. «Tout humain fait des erreurs.» Mais celles de certains ont des conséquences beaucoup plus vastes. Ils veulent bien se faire traiter de roi ou de demidieu, mais ne veulent pas l’attribut de saint dès qu’il suppose d’avoir une conduite exemplaire avec leurs attributs.
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