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Le bourreau de la route
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Le bourreau de la route
«La route a encore tué.» Que n’avons-nous pas lu cette phrase ces derniers jours. Il faudrait peut-être changer de disque, de platine, de freins. Face à une telle hécatombe, il est étonnant que notre ministre du Logement, déterreur des banderoles, du prix du boeuf et des affidavits n’ait pas encore trouvé la solution : peine de mort pour la route. Met li pendi sa criminel la ! Il est temps de pénaliser la route comme on pénalise la drogue. Non mais ! Les bus qui ont pris la fâcheuse habitude de rouler sur les pieds des piétons, c’est la faute de la route. Le piéton saoul qui traverse l’autoroute en pleine nuit ? Encore la route ! Et le chauffard qui se prend pour Alain «Proust», qui met les jeunes filles en fleurs à l’ombre pour l’éternité, ne cherchez pas, le coupable est tout désigné : la route. Les autorités ont déjà commencé à accentuer leur politique de répression : des policiers seront déployés à chaque coin de route. Conseillons-leur de s’armer de tasers, et si elle ne se conduit pas bien, lui envoyer une bonne décharge. Suggérons aussi à ce gouvernement de passer outre sa couleur politique et de faire appel au roi des bourreaux des routes : Anil Bachoo. Avec lui, pas de quartier (militaire) : tchac, à la guillotine les routes. Vas-y que je te découpe le macadam comme à Pailles et Ri-pailles. Elle fera moins la maligne après ça, la route.
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