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Jeux désillusions
La rumeur court, elle fait le tour de piste. Les ailes coupées des équipes participant aux Jeux des îles obscurcis par des idioties (JIOI) ont été retrouvées dans des stades et des gymnases à la Réunion. Les débris proviendraient d’un clash entre les organisateurs, les athlètes et les supporters, après que les hymnes nationaux ont été interdits, tout comme les drapeaux.
Interrogés, des membres de la délégation mauricienne ont déclaré : «Ça nous a rendus marteau. On nage en plein délire.» De quoi «foot» la rage aux amoureux du sport, de quoi donner envie d’enfiler des gants de boxe, de flanquer une «volley» de bois vert, et pas que dans les «balls».
Toutefois, pendant que les officiels rament, nos représentants, eux, surfent sur la vague du succès. Des médailles, en veux-tu, en voilà. De l’effort, le dépassement de soi, de quoi donner envie de sauter en hauteur ou en longueur de joie.
(Séquence émotion, Simply the Best de Tina Turner en bruit de fond) À l’île Morist, Monsieur Malin, lui, a décidé d’abandonner la partie d’échecs. Rencontré quelques instants après son faux départ, il a expliqué : «Mo finn assé deklar kouyon. Mo finn mem bizin vann mo Pajero.» Pour ses années de bons et loyaux services, il a décidé de se remettre à lui-même une médaille en toc-toc.
Par ailleurs, l’on apprend de sources peu fiables et incertaines qu’une médaille en fiente d’oiseau, communément appelée «kaka poul», sera remise à M. Bhadain pour ses talents de jongleur, sa capacité à enfiler plusieurs costumes et à gérer plusieurs dossiers en même temps, tout en faisant autre chose.
Quant au maître Valayden en la matière, les jurés d’un panel spécial ont tranché dans le vif, au couteau. Ils ont décidé de lui accorder une médaille fantaisie pour sa verve et sa tendance à se couper en quatre pour défendre ses clients.
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