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Navin de la jungle
Sa crinière clairsemée et son sourire carnassier mais crispé ont été aperçus à Sébastopol. Interrogé sur le pourquoi de cette visite sur ce nouveau territoire, le Roi lion édenté a expliqué qu’il se rendait chez le dentiste après avoir perdu la plupart de ses crocs.
Accompagné par Timon Arvin et Pumbaa Anil, entre autres, il a confié qu’il voulait en même temps rassembler sa meute afin de voir s’il avait encore une petite chance de reprendre sa place de roi de la jungle. À l’issue de cette sortie, il a miaulé : «Je suis encore faible.»
Tapis dans la brousse, les chasseurs du Casela Central Incarceration Department (CCID) – Bêta et Max, notamment – surveillent de près les faits et gestes de Navin de la Jungle. La raison étant, selon eux, que «linn fer lepep vinn Tarzan».
Fait notable : le Roi lion édenté se promène seul dans la savane depuis quelque temps. Sa lionne légitime a disparu de la circulation alors que sa tigresse est allée se cacher dans les bois, en Italie. Comment vit-il cette solitude sentimentale ? «Deux de perdues, 20 de retrouvées.»
Ailleurs, du côté du grand poulailler, un petit coquelet répondant au prénom d’Adrien tente, pour sa part, de faire sensation. Il n’a pas hésité à rappeler à l’ordre le Roshi à lunettes, qui caquetait trop, selon lui. Au grand dam de son papa coq, qui a essayé, en vain, de lui demander de fermer son bec.
À bientôt, pour un autre safari.
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