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Coups de gueule
Ben non. Ils n’avaient pas forcément la gueule de l’emploi . Mais les noms, si. Et des médecins, apparemment parentés à des personnalités politiques, auraient été recrutés par le ministère de la Mauvaise santé. «On se fout de notre gueule», expliquent d’autres blouses blanches, vertes de rage, qui broient du noir.
Autre lieu, autre maladie. Des membres de quelques ONG (Ouverture de Narines contre Gayan) poussent un coup de gueule. Ils déplorent les propos du ministre, qui en ont laissé plus d’un bouche bée, voire gueule ouverte, façon gobe-mouches. Interrogées à ce sujet, d’autres grandes gueules qui n’ont pas froid aux yeux ont déclaré que celui-ci aurait mieux fait de fermer la sienne. Sur le ton de la plaisanterie, bien entendu.
Tiens, en parlant de ça, au Parlement, d’autres en ont pris plein la gueule. Non, non, il n’y a pas eu de coup de poing dans la gueule mais des gifles à coups de langue. Le député du MMM s’est jeté dans la gueule du vieux loup qui a, du coup, perdu sa SAJesse. L’insulte, il l’a reçue en pleine gueule, selon des témoins, qui admiraient le spectacle en avalant un gueuleton et en se fendant la gueule. En parlant de fleurs, la Prime Rose aurait fait une drôle de gueule en apprenant que notre Miss à la gueule d’ange était coincée à Tokyo. Aux dernières nouvelles, Prime L’Épine tire encore la gueule.
Quant à Monsieur Beta, Max de son prénom, il aurait été admis en clinique avant que les enquêteurs n’aient pu l’interroger ou l’arrêter, ou les deux. Il aura sans doute eu un coup de pompe, gueulent d’aucuns.
Après tout ça, il y a de quoi arborer une gueule d’enterrement.
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