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Miss stress
Le pays des sushis est devenu celui des soucis pour Anoushka Ah Keng. Heureusement, la mésaventure de notre Miss International a connu un «happy ending» en fin de semaine. Elle a finalement récupéré ses bagages, après plusieurs jours à se faire prêter des fringues par les autres Miss à Tokyo. Au moins, elle a pu compter sur celles avec qui elle est en compétition, parce que celle censée l’aider a plutôt été mauvaise.
La candidate «pa konn voyager», a rétorqué la grande maîtresse des Miss, indétrônable depuis 1970. Sympa, Primerose Obeegadoo… Si la Miss ne sait pas voyager, pourquoi en avoir fait la représentante de Maurice au concours Miss International ? International… ça ne suppose pas de voyager ça ? Et une jeune fille de 21 ans, qui vient de Rodrigues et qui part dans un pays aussi différent et lointain que le Japon, ne mériterait pas d’être accompagnée ? Le comité organisateur de Miss Mauritius n’aime-t-il pas la bouffe nippone (ni mauvaise d’ailleurs) ? Allez, au moins jusqu’au guichet d’enregistrement à l’aéroport de Plaisance, histoire de s’assurer que tout est sous contrôle.
Le pire, c’est qu’il est stipulé dans son contrat de Miss qu’elle ne peut utiliser les réseaux sociaux pour critiquer l’organisation de Miss Mauritius. On comprend pourquoi ! Mais il n’y a pas que les réseaux sociaux comme moyen de communication...
C’est à se demander si ce n’est pas Anoushka qui a contribué à l’accord aérien «historique» avec Singapour. Si elle était passée par Changi au lieu de Hong Kong, elle n’aurait pas perdu ses bagages en transit. Même si, quand on voit les costumes qu’elle aura à présenter, on se demande toujours s’ils n’auraient pas mieux fait de se perdre pour de bon...
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