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Rien que pour vos «ayes»
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Rien que pour vos «ayes»
Amusant l’exercice de l’express d’hier sur la déclaration des avoirs de nos élus. Surtout les commentaires de ceux qui ont bien voulu répondre aux journalistes les interrogeant à ce propos. Ah ces députés, ça vote un projet de loi sur la good governance, mais ça ne veut pas dire ce que ça possède. Le Premier ministre himself, qui, bien-sûr, a des possessions, mais qui n’apparaissent pas au registrar, a répondu qu’il n’avait «pas de déclaration» à faire quant à ses biens. Quel beau modèle de transparence ! Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais. Mon gouvernement balance des lois contre l’enrichissement illicite mais moi je n’ai pas de compte à rendre. En fait, SAJ, tout ce qu’il voulait, c’était des «ayes» à la loi Bhadain… Dans le registre (et non le registrar) pas très fairplay également, on a Shakeel Mohamed, qui a rétorqué : «Je ne vais pas faciliter votre travail ! » Le plus drôle, comme s’il était interrogé par les inspecteurs de la police, c’est Anwar Husnoo, affirmant «je ne me souviens de rien». On aurait pu lui demander où il se trouvait au moment du crime qu’il aurait répondu pareil. Raj Dayal, lui, en profite pour dire qu’il ne conduit pas (sauf les hélicos !). Et quelques députés laissent perplexes : Adrien Duval, Fazila Daureeawoo et Dan Baboo «doivent vérifier». Comment ça ? Ils ne savent pas s’ils ont des biens ? Le quidam moyen sait très bien s’il possède un terrain ou une maison, voire même une simple place de parking ! Pour Baboo, on le pardonne. Il paraît qu’il est très perturbé depuis que le Logos Hope a accosté aux Salines. D’ailleurs, lors du lancement du Book Fair, le 1er décembre, les ministres présents étaient Aurore Perraud et Alain Wong. Mais de ministre de la Culture, point. Il paraît qu’il est librairieflottantephobe. Dans ses avoirs, au moins, on est sûr qu’il n’y a pas de livres !
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