En cette année du singe, les grimaces seront nombreuses, prévient Mme Coq. Gare à la chair de poule. Voici ses sombres prédictions.

Rat. Mi-homme, mi-rongeur, Rakesh refera son apparition cette année. Il se lancera dans la construction d’un nouveau projet résidentiel à Belle-Mare, alors que tout le monde croyait, à tort, que l’équipe de Sajminator allait l’exterminer à coups de Karcher ou de ratex et qu’elle lui avait arraché ses terres. «Mo res bet mo mem», affirme Mme Coq.

Bef. Le futur ambassadeur mauricien à Dubayy, affectueusement surnommé Minis Bef par des mauvaises langues, se rendra 136 fois dans ce pays, où une statue de sable sera érigée à son effigie, apprend-on de sources peu fiables. «Espéron bann-la pa plin ar li. Enn bon dimounn sa, li kontan ed maléré, donn zot lakaz», confie Mme Coq.

Chien. Temps de chien pour les propriétaires (actuels ou anciens) de cybercafés, qui seront expédiés, comme des mails, au cachot, grâce aux preuves irréfutables des «justishiés» modernes. Les ressortissants étrangers qui se promènent avec des balles dans leurs poches seront mieux traités, tout comme les politic(h)iens, accusés de délits plus graves. «Pa kapav koz boukou la, tansion nou al dan prizon», chuchote Mme Coq. D’autre part, la Mop Squad, qui s’occupe accessoirement du Welfare des Animaux (MSAW) n’aura de cesse de montrer les crocs.

Mouton. La situation à la Mouton Broadcasting Corporation (MBC) n’évoluera guère. Les free-lances seront traités comme des parasites, on les rendra chèvre. La directrice par intérim servira de boucémissaire alors que l’on essaiera d’arracher la langue aux vipères, aux serpents qui oseront défier les patrons du zoo.

«Enn lané koson mo dir ou», rappelle Mme Coq.