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En héritâge
«La grand-mère avait annoncé à (X.) Qu’elle lui avait trouvé quelqu’un. (…) L’adolescente a arrêté ses études et passait ses journées à la maison.» L’adolescente en question a 16 ans. L’âge de se marier avec l’homme choisi par les aînés, de fonder une famille et de se mettre aux tâches domestiques, en somme… si on était en 1916! Mais on est en 2016… et on peut encore lire de telles informations dans le journal, comme cette semaine. Glop, pas très smart tout ça. Le décalage entre les générations, entre les modes de vie, avec ces jeunes branchés à leur smartphone et au reste du monde et des vieux souvent analphabètes et en mode démodé, se creuse. Les considérations tellement «intelligentes» sur la smart island, les smart people, se heurtent à la réalité : des filles pour qui l’on décide encore des maris (mais aussi l’inverse), des maisons sans eau ni électricité, des inondations, des immondices dues à une absence de conscience citoyenne, des légumes dont le prix augmente quand il pleut et aussi quand il fait trop soleil, des bébés jumeaux qui doivent être transférés d’un hôpital public au privé faute de place… Mais également un pays à la 120e place pour les inégalités hommes femmes (d’après le rapport 2015 du Forum économique mondial), derrière le Koweït et les Émirats arabes unis, mais avant l’Arabie saoudite, ouf ! Pas trop loin cependant, puisque le royaume est à la 134e place sur 145 pays (ce qui devrait réjouir Showkut, encore un motif de rapprochement !). L’héritage est lourd et ce n’est pas une city qui va rendre tout ça zen…
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