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Peine de mot
Capital punishment. On n’a plus envie de rire. Nous apprenons avec regret que les Mauriciens ont été condamnés à la peine de mot. Leurs oreilles sont régulièrement envoyées sur la chaise électrique. Tout cela à cause de certains ministres qui ont du mal à tenir leur langue, alors que leurs paroles les laissent bouche bée.
Ils sont donc condamnés à assister, dans un silence religieux, au sacro-saint spectacle, pendant que la politique se mêle à la religion, alors que le plus SAJ d’entre les décideurs change d’avis comme il change de slip. Sans parler du coq bleu, qui n’hésite pas à s’afficher aux côtés des responsables d’une «organisation religieuse charitable».
Pendant ce temps, Minis Prince, lui, n’hésite pas à défendre la peine capitale, sans doute inspiré des pratiques saoudiennes, après sa visite dans son pays préféré, où les exécutions sont toujours d’actu. Des sources proches du dossier indiquent que la langue de Low Rance d’Arabie pourrait être la première à subir une injection létale.
L’appendice san lézo devrait être suivi de près par celui de Super Dayal, qui souhaite lui aussi que l’on recommence à jouer à Tu seras pendu. Sa langue, apprend-on, pourrait se retrouver au fond de Canal Dayot, si l’on en croit les mauvaises langues.
De leur côté, certains bourreaux, eux, ont entrepris de prendre le glaive de la justice ou celle de la vengeance entre leurs mains, en sectionnant des poignets ou des oreilles, notamment. D’autres encore, à cause d’une peine de coeur, n’hésitent pas à découper des jeunes filles et leurs grands-mères.
Ce genre de peine se passe de mot.
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