Si ce n’est pas un crime passionnel, c’est un règlement de comptes, une affaire de vengeance, d’argent, ou encore une grosse colère... Passons sur les accidents de la route qui sont, par définition, des «accidents», même s’ils n’en demeurent pas moins dramatiques. À chaque fois, la presse rapporte, dans les faits divers, qui n’ont rien de divertissant. On décrit. On tente de comprendre. Le public est outré, choqué, mais demandeur, voyeur. On s’interroge sur la perte des valeurs... Mais ce n’est pas ça. L’homme est violent.

De tout temps il a tué, pillé, torturé, massacré, violé... À quand un vaccin contre la violence ? C’est une pandémie mortelle. À quand le savant sage qui trouverait le remède pour nous en débarrasser ? Qui créerait des HoGM, des hommes génétiquement modifiés, qui ne crieraient plus «Oh j’ai la haine !» Cela résoudrait une fois pour toutes le débat sur la peine de mort. Viderait les prisons, libérerait les hôpitaux. Scientifiques de tous les pays unissez-vous!

Les ondes gravitationnelles, c’est bien joli, mais il y a les mauvaises ondes graves, auxquelles il faut s’attaquer. Si au lieu de dépenser des millions dans des recherches pour trouver des armes toujours plus sophistiquées, on les consacrait à trouver des solutions pour qu’elles deviennent inutiles ? Si l’on enseignait, comme «core subject» au futur Primary School Achievement Certificate, la non-violence ? Elle prendrait le pas en mots sur la violence, qui est une forme de langage non verbal. On peut rêver, après tout ça ne fait de mal à personne.