Pas parce qu’elle a reçu la Légion d'honneur, également décernée il y a quelque temps à un prince saoudien. Mais parce que le respect, elle le mérite bien. Qu’elle a (vraiment) la classe.

Parce que la Pretty Woman est intelligente. Parce qu’elle ne nous met pas la honte internationale (contrairement à des politiciens qui aiment se mettre en robe). Parce que c’est une scientifique émérite qui redonne ses lettres de noblesse à la présidence. Et qu’on aimerait (pourquoi pas ?) la voir à un poste où elle pourra prendre des décisions qui feront bouger les choses. Hommage (ou plutôt «femmage») à vous, Madame la Présidente.

Après la séquence émotion, l’indigestion. Voilà ce qui arrive à force de «manz pistas get tou sa sinéma-la». On finit par s’étrangler. Mais comment faire autrement avec tous ces films «6h 30» qui passent en boucle dans les salles obscures que loue le parti Many Scandals Mam (MSM) ?

Tiens, plus forte que Tulsi, Marimar et Rosa réunies : Madame Youshreen. Membre du MSM (un détail), elle aurait joué dans une série B à l’insu de son plein gré. Passant de présidente de  l’Inutile Broadcasting Authority (IBA) à directrice générale de cet organisme pas très vivant, sans qu’elle ne sache pour quel rôle elle postulait. Permetttez-nous de sortir un «smiley gro lédan».

Pour ne rien arranger, d’autres feuilletons télévisés nous tiennent en (mauvaise) haleine. Entre le recrutement des «meter readers» qui sont comme par hasard pour la plupart issus de la circonscription d’Ivan Dalton, le Dr sans soulier Anil qui aurait trouvé le remède miracle pour le sevrage des drogués en un temps record, un ministre qui bat le record du nombre de «sick leaves», un «Parle et ment» où on se lance des fleurs appelées «Shut up», le chaud et le froid et le tiède entre Ti Rambo et le Gouverneur Bhadain, on ne sait plus où donner de la tête.

La suite vous la connaîtrez en regardant les prochains épisodes de la série Les poissons d’avril tout au long de l’année.