Il fallait s’y attendre. L’Association des planteurs de pistass (salé, griyé, bwi), les revendeurs de cacahuètes et les importateurs de cashew nuts préviennent : une pénurie de noix profile à l’horizon. «Lavant inn explozé akoz bann skandal politik-la. Dimounn pé manz pistass get sinéma tro boukou», soutient A. Rashid.

Direction les salles obscures pour voir les films qui sont à l’affiche. Parmi lequels : Fast and Furious 8, starring Thierry N’en rit plus. Après que la voiture du politicien a mortellement percuté un piéton, la femme de celui-ci aurait tenté de «bar goal» en prétendant qu’elle était au volant. Thierry, lui, a refusé de se soumettre à un alcootest. Pourquoi ? Why ? La soirée chez son pote Paul (Johnnie) Walker avait-elle été trop arrosée ? Avait-il avalé du sirop contre la toux ?

Pendant ce temps, Super Fann Dhall a, lui, en- filé le costume de Terminatoraj, à cause du Gros Cailloux retrouvé dans sa chaussure. «Enrajé», brandissant un poing «rajeur» après qu’on l’a arrêté, l’ancien flic au milieu de la «mafia» a promis des «révélations» et fait savoir que «he’ll be back». Quel suspense, quel feuilleton, quels rebondissements. Le «parrain» qui lui a planté un couteau dans son «back» a du souci à se faire.

Également au programme : Les Feux du Désamour (version long-métrage). À coups d’affidavit, de désaveux, de chaud, de froid, de tiède, de chaud bouillant, Vishnu Euros, SAJ Kärcher et Mohandas Karamchand Bhadain nous font tout un film. Sans compter Minis Prince, à qui SAJ Balyé Coco aurait flanqué quelques claques verbales et plus si (pas) affinités.

Last but not least, autre blockbuster du cinéma, un épisode parlant qui nous laisse tous muets. Celui qui Parlemente Pour la Santé (PPS) des vieilles dames, Toolsyraj de son prénom, aurait usé de son influence pour que l’une d’elles reçoit des soins en urgence.

À force de mater tous ces films d’horreur, on finira dans une clinique en Inde, pour se faire opérer des yeux.