High aïe high ! Notre ministre de la Santé a encore frappé ! Anil Gayan estime que la situation de la drogue synthétique n’est pas alarmante. Soit. Avec 12 voyages officiels à l’étranger depuis février 2015, par sûr qu’il ait tellement eu le temps de se pencher sur le dossier. Mais même s’il était resté à Maurice, il y a peu de chance qu’il eut été au courant de la situation sur le terrain. C’est ça le problème d’élire des gens d’une certaine «classe» sociale. Ils sont déconnectés. Ils n’ont jamais vu personne tomber dans les pommes après quelques bouffées de C’est pas bien ou autre poison «léra». Mais pour l’alcool, diantre ! Dire que c’est moins dangereux que le gandia, car on peut dessaouler, alors qu’avec le cannabis on reste high et veut être higher, c’est à se demander ce qu’il prend, lui, pour avoir de telles hallucinations. Il doit regarder «higher», parce qu’entre le mec bourré qui ne sait même plus ce qu’il fait, ni s’en souviendra, et celui qui plane avec ses yeux rouges mais est parfaitement conscient, le choix est vite fait. Cela voudrait-il aussi dire que près de 25 % de la population (d’après le sondage TNS Analysis) est high à longueur de temps ? Et va l’être de plus en plus ? Qu’est-ce que cela va être dans 20 ans ! Une nation zouga dans l’air. Pourtant, avouons-le, on en connaît tous des gens qui ne dessaoulent pas de la journée… Et puis il y en a une, d’ivresse, dont on ne redescend jamais. C’est celle du pouvoir. Toujours plus haut, toujours plus haut. Jusqu’à la chute. Boum. Comme un pétard qui explose.