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Anil au pays des merveilles
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Anil au pays des merveilles
Il était une fois un ministre qui était de mauvaise foi. Anil, assis dans l’herbe (le gazon pas le cannabis), s’ennuyait ferme. Il se mit à courir derrière un lapin qui qui lui disait : «T’es en retard, t’es en retard.»
Soudain, il tomba dans un gros trou, il tomba, il tomba. Et atterri dans un monde, celui de la drogue, qui lui était inconnu. Il tomba sur une vieille chenille malade qui consommait du gandia. Anil lui demanda d’arrêter, parce qu’elle serait «high» et qu’elle voudrait, ensuite, prendre des substances pour être encore plus «high».
Poursuivant son périple, il tomba sur des centaines de jeunes qui consommaient de la drogue synthétique. «C’est bien ça ? Li bat dan latet sa ?» demanda-t-il innocemment. Il déclara alors (on ne sait pas s’il avait consommé des champignons hallucinogènes) que la situation n’était pas alarmante. Au pire, ils finiront à Brown Sequard puisqu’ils sont déjà six pieds sous terre, se dit-il en son for intérieur.
Les ONG, le vice-Président de la République, les parents avaient beau lui dire le contraire, Anil n’entendait rien. Dans ce monde étrange, il avait perdu l’ouïe, la vue et le bon sens. Il rendit une brève visite à la Reine de cœur, à Pamplemousses, avant de continuer sa route.
Il tomba alors sur une bouteille, posée sur un tabouret. Le hic; il décréta que l’alcool n’était pas aussi dangereux que les drogues, puisque ceux qui en consomment finissent bien par dessoûler le lendemain.
Etait-ce un mauvais rêve ? Anil finira-t-il par se réveiller et quitter le pays des merveilles ? La suite au prochain chapitre.
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