La lapidation publique n’aura pas lieu. Pas de femme rasée pendue au gibet du jugement Lepepopulaire, traînée par les cheveux (avant qu’on la rase, cela va de soi), de l’aéroport aux Casernes. Pas «sounouck» jeté à la face de l’indigente dame. Le peuple n’a pas de pain, mais n’aura pas de jeux non plus. De Nandanee, que nenni. Pas si niaise la cour bolognaise. Dans Parme, la femme pourra se pâmer, et à Venise se gondoler. De toute façon, on l’avait presque oubliée, la belle à l’autre bébet politique. De l’encre a coulé dans les canaux.

L’eau de l’alliance est allée au-delà des valises à l’aéroport. Balayés, ses chèques sans provision, un scheik est passé après elle. On ne voit plus rouge contre l’égérie du Lion, les nouveaux venus nous en font voir de toutes les (balles) couleurs. Les colleurs d’affiches sont hauts en colère. Ils en ont batchara le bol. En place d’une sirène, on a vu débarquer un requin marteau piqueur. Qui ne veut plus jouer à cache-cache, à l’eau se jette, dans le grand bassin des bassesses politiciennes. Le bassin du saint, le cénacle du spectacle permanent. Quitte à tous participer à la cène, autant se mettre en scène et braquer les projecteurs sur l’assiette du voisin de tablée. Après le banquet final, les verrons-nous enfin banquer pour tout ce qu’ils ont amassé, ces «jamais assez» ?