Après la fièvre aphteuse, la salmonellose et la coccidiose, une épidémie de «graté santi» frappe actuellement l’île Maurice, petit coin de paradis situé dans l’océan Indien.

Cette maladie touche essentiellement des «fonctionheures», adeptes, POUR CERTAINS, du moindre effort. Les symptômes de cette maladie sont nombreux, selon des études entreprises par l’OMK (Organisation mondiale du kasiet lékor). Parmi eux : léthargie, mauvais service, bâillements, somnolence, impolitesse, pour n’en citer que quelques-uns. L’on note également une fâcheuse tendance chez les sujets atteints : ils ont les yeux constamment fixés sur leur montre ou le réveil, entre 9 h 01 et 15 h 59.

Pour ne rien arranger, les «fonctionheures», ainsi que leurs proches, auront droit à des remises de 10 à 15 %, à partir du 1er octobre, sur des billets d’avion. De quoi encourager les parasites à trouver refuge au sein de la Dysfonction publique, foyer de l’épidémie.

Citons par ailleurs le cas particulier des «fonctionheures» en chef qui, eux, reçoivent des per diem qui équivalent parfois à plusieurs salaires pour des voyages. En phase terminale de «graté santi», ils ont tendance à s’accrocher à leurs postes comme des bigorneaux à un rocher, une chenille à une feuille de laitue, un chewing-gum à la semelle d’une chaussure, des pellicules sur le cuir chevelu ou encore un élu au pouvoir.

En guise de remède, l’OMK préconise des stages dans des champs, sur des chantiers, dans des usines ou encore dans des entreprises privées où l’on travaille plus de huit heures par jour.