Ça donne froid dans le dos, on se croirait en Alaska. Pour se réchauffer, nichons-nous au creux de la Silicon Valley de Sunny Leone. Histoire d’oublier momentanément ce vent de folie qui souffle sur la planète, qui part en cacahuètes.

Oublions un instant le fait qu’un mec Missouri-Mi-Donald Duck, qui a une moumoute eau-de-javelisée sur le crâne, sera à la tête de la première puissance mondiale. Les Américains ont voté, la fente, celle de l’urne, a parlé.

Qui sommes-nous pour leur faire la morale aux USA ? À Maurice on vote bien, année après année, pour Denver ou d’autres dinosaures, en se disant qu’ils seront les derniers. Des «impoliticiens» qui n’hésitent pas à Washington leur linge sale en public, sans se soucier du reste du monde. Houston, nous avons un problème.

Comment pourrions-nous critiquer les «vieux blancs» d’avoir élu l’un des leurs ? Alors que chez nous, on n’est encore trop Détroit d’esprit pour choisir un PM qui ne soit pas originaire d’India (na) ? Comment pourrions-nous dire aux habitants du pays du Kentucky qu’ils vont se faire entuber alors que nous, on se laisse rouler dans la farine ?

Au moins chez eux, tu complètes au maximum deux mandats et puis tu t’en vas, Goodbye San Francisco. Chez nous, Dynastie ou Dallas sont des séries qui n’en finissent pas.

Alors, pour la leçon aux Ricains, on repassera.