Quelle générosité, quelle gentillesse, quelle sollicitude. Quelle belle attention, quel beau cadeau, que d’égards. Merci Pravind. Claus, Santa de son prénom, crève de jalousie. Rs 125 ? C’est trop, il ne fallait pas. Comment les patrons vont-ils faire pour nous payer ? Ils vont devoir bouffer deux graines de caviar en moins. Et puis, alors, que dire de ces ingrats qui n’arrêtent pas de se plaindre ? Est-ce qu’ils ont pensé à toutes les choses que l’on peut acheter avec Rs 125 ?

On peut, par exemple, se payer le fond d’un string chez Histoire d’Amour. Faute de pouvoir se payer des boxers Tommy Hilfiger, ces Messieurs pourront s’acheter des sous-vêtements Tommy Hilfinger. Ou des slips griffés Calvin Dékleinqué avec lastik Adibas. Tout ça auprès des marchands ambulants, s’ils n’ont pas été chassés.

Les parents pourront acheter le quart d’un gros paquet de couches pour leurs bébés. Ils pourront également acheter des semelles de chaussures pour les gamins pour la rentrée ainsi que les cinq premières pages d’un manuel scolaire.

Les malfrats pourront se payer sept litchis bien juteux, au lieu d’aller voler chez le commissaire de police et de finir en taule pour six mois. Ils éviteront, grâce à tes Rs 125, d’aller chiper des biscuits chez le DPP.

Pour les fêtes, notre table sera plus garnie. On pourra s’acheter deux ailes de dinde ou la moitié d’un poulet rôti. Miam.

Y’a pas à dire, merci Santa Pravind Claus.