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Cour-circuitée
Roshi Bhadain ne s’est pas présenté en cour, jeudi, où il était assigné comme témoin (on se rappellera qu’il avait fait une demande – refusée – pour que sa convocation soit annulée). Il a présenté un certificat médical expliquant qu’il avait des douleurs au dos. Par contre, mardi, il était en pleine forme pour son grand déballage de cadeaux post-Noël. Et hier, vendredi, il a pu lancer le Reform Party, à Bagatelle...
Avec son nouveau parti, il était prêt à sillonner chaque ville, chaque village, pendant un an. Un premier boulot pour Anwar Husnoo : mais qui est ce médecin qui a octroyé le certificat à Bhadain ? Allez, ne soyons pas mesquins, peut-être que c’était un pur hasard qu’il ait mal au dos juste le jour de l’audition. À trop voyager dans le cyberespace, ça laisse des traces.
Ou alors, est-ce le poste de la Bonne gouvernance qui rend allergique à la cour ? Sudhir Sesungkur n’a lui non plus pas honoré de sa présence d’honorable la Cour suprême, jeudi. Le procès en dommages que lui intente son ex-partenaire sera finalement entendu le 9 mars, pour permettre au ministre de préparer sa défense. Comme si, depuis l’ordre intérimaire, en novembre 2015, il n’avait pas eu le temps d’y penser… Lui aussi nous prend pour des neuneus à un neurone quand il évoque cette affaire. C’est un «simple litige commercial», a-t-il dit à la radio, il n’y a pas d’enquête sur lui… non, juste un procès…
Rappelons que la juge lui avait reproché d’avoir réclamé de l’argent à des clients de Mazars alors qu’il avait été expulsé de cette société. Ça promet pour la Bonne gouvernance. Il semble que pour respecter l’équation «profilaire» du gouvernement, il soit impossible de trouver un député totalement exempt de casseroles. Quelle cuisine !
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