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Bang B’Angolais
Quand on s’associe avec quelqu’un autour d’un projet commun, en général, on essaye d’en savoir un peu plus sur lui. Soit la personne est tellement manipulatrice, sait si bien user de son charme, que vous lui faites une confiance aveugle et vous vous jetez les yeux fermés dans l’aventure. Mais ce qui peut arriver dans une relation privée, par exemple, ne doit pas se passer dans une relation d’affaires. Et le philanthropisme, c’est du business. De l’argent est en jeu (dans un couple aussi me direzvous, mais pas à la même échelle, sauf si on s’appelle Trump). On récolte des fonds qu’on redistribue, on brasse les millions de tous les «gates» auxquels on a frappés. Alors, comment peut-on s’associer à quelqu’un pour fonder une œuvre, sans ne serait-ce que taper son nom sur le Net afin de constater en un clic qu’il n’est pas net ? Soit vous vivez dans un réduit au fond d’une île isolée sans moyens de communication (ou qu’avec la MBC, ce qui revient au même), soit vous ne comprenez absolument pas un mot de portugais, alors que vous ne tombez que sur des articles en portugais sur Google, soit vous vous satisfaites des explications de la personne incriminée (tout de même de blanchiment, de fraude, d’évasion fiscale…), soit vous êtes aussi bouchée qu’un vase à fleurs et vous coupez Internet, les infos et ne prêtez foi à rien de ce qui peut se dire autour de vous… Il fait beau demander une enquête a posteriori, ce n’est pas comme si vous n’aviez pas les moyens ni des raisons de vous poser des questions dès le départ sur votre partenaire (ou ex, puisqu’il a quitté le PEI). Car, lorsqu’on joue avec des cordons de bourses d’études, il ne faut pas laisser l’Angolais bangoler.
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