Deux nouvelles presque en parallèle : l’obligation d’avoir cinq «credits» pour passer en «Lower VI» et le jeu d’échecs qui entre à l’école primaire (le projet Chess in School a été lancé jeudi). De là à y voir un lien… Nous, on croyait que l’école c’était déjà un jeu d’échecs. Où ceux qui réussissent brillamment sont moins nombreux que ceux qui échouent (normal, si l’élite était la masse, ce ne serait plus l’élite). Un jeu où les enfants sont des pions, que l’on pousse dans des cases. Un plateau dont les règles changent en fonction du roi ou de la reine qui dirige. Avec des enseignants qui font cavalier seul en leçons particulières et des syndicalistes figés dans leur tour inamovible. Sans compter certains parents fous qui veulent à tout prix que leur petit aille soit à la case blanche, médecin, ou la noire, avocat. Pourquoi la filière technique est-elle autant dénigrée ? Cela ne vous dirait pas, à vous, d’avoir affaire à de bons professionnels : d’excellents plombiers, électriciens, peintres ou menuisiers, pas de ceux qui «bat-baté», bricolent un peu par-ci par-là et, finalement, vous causent plus de désagréments en vous ayant «dépanné» ? L’avenir est dans les métiers manuels. Ils ont été tellement dévalorisés qu’on n’en trouvera plus bientôt. L’algorithme scolaire devrait en tenir compte ! À propos des «credits», est-ce pour faire plaisir à sa ministre de l’Éducation que le Premier ministre veut à tout prix faire vivre le pays à crédit ?