L’histoire des Ravi, des lettres et autres «femel lisien» semblent loin derrière. La nouvelle tendance : qui a envoyé quel WhatsApp, qui a essayé de soudoyer son prochain et qui a séquestré des dénonciateurs/ présumés escrocs. Justement, venons-en à ce message qui a mobilisé autant l’attention que l’annonce de la troisième grossesse de la duchesse de Cambridge.

Entendre son nom balancé à la radio pour autre chose que les dédicaces ou pour le prix d’un jeu concours n’est jamais très agréable. Surtout pour parler de l’interprétation des «messages». On ne va pas sortir la boule de cristal pour y voir clair, tout l’est déjà. D’ailleurs, il suffit d’aller à la page 5 de l’express d’hier pour tout comprendre. Bottomline : est-ce que les messages WhatsApp entre lui (Husein Abdool Rahim) et moi ont été manipulés par… moi ? Non.

Devrait-on demander des explications à ce gentil Monsieur ? Non merci. Car, à chaque fois qu’il s’exprime quant aux messages, à ses affaires d’escroquerie alléguée, de plaintes pour sextorsion ou ses séances de faire maaf en direct, on s’éloigne un peu plus du centre des affaires : l’histoire des Ravi, des lettres et autres «femel lisien».

Oui, les passages de Husein Abdool Rahim dans les médias se sont transformés en tambours de guerre : il annonce une bataille entre journalistes, où chacun essaiera de se justifier (comme je le fais), de taper sur l’autre, d’exprimer son étonnement, son exaspération ou de conseiller à son ancien chef de prendre du repos.

Comme chacun le sait, la conception des invectives prend du temps et donc, personne ne demande à Ravi Yerrigadoo s’il a finalement trouvé le forum approprié pour s’exprimer sur la lettre qu’il a avoué avoir écrite.