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Beach please

4 mai 2018, 09:19

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Beach please

À Pomponette, les barrages se sont écroulés, sous l’assaut des Mauriciens indignés

Ils ne voulaient pas enfouir leur tête dans le sable, adopter la politique de l’autruche face à l’accaparement des plages

Quitte à finir en taule à cause de quelques feuilles de tôle

Un acte d’insubordination, que d’aucuns qualifieront de tempête (de sable) dans un verre d’eau

Mais ô combien symbolique dans un désert d’indifférence, au milieu des mollusques qui ne se bougent pas, qui se cachent sur Facebook, derrière leur clavier, comme moi, comme toi

Il s’agit peut-être d’un grain de sable dans la machinerie du «développement», décidément bien rodée

Mais il est difficile de dormir sur ses deux oreilles, de se lier d’amitié avec le marchand de sable

Quand on pense que nos enfants ne sauront peut-être pas ce que sont des châteaux de sable, pauvres gosses

Que des hôtels auront pris la place des crabes et des oursins, s’accrochant à leurs sous comme des bigorneaux lor ross

Souvent, dans un océan de problèmes, face aux grosses galères dont la drogue, les accidents ou la violence conjugale

 On a tendance à reléguer ce problème aux oubliettes, à y faire vaguement référence Jusqu’à ce que déferle un tsunami de colère, de ras-le-bol

 Alors la barque de la crédibilité des autorités prend encore une fois l’eau

 Quand il s’agit de ce problème aucun politicien ne pipe mot

«Déseaulant», non