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Beach please
À Pomponette, les barrages se sont écroulés, sous l’assaut des Mauriciens indignés
Ils ne voulaient pas enfouir leur tête dans le sable, adopter la politique de l’autruche face à l’accaparement des plages
Quitte à finir en taule à cause de quelques feuilles de tôle
Un acte d’insubordination, que d’aucuns qualifieront de tempête (de sable) dans un verre d’eau
Mais ô combien symbolique dans un désert d’indifférence, au milieu des mollusques qui ne se bougent pas, qui se cachent sur Facebook, derrière leur clavier, comme moi, comme toi
Il s’agit peut-être d’un grain de sable dans la machinerie du «développement», décidément bien rodée
Mais il est difficile de dormir sur ses deux oreilles, de se lier d’amitié avec le marchand de sable
Quand on pense que nos enfants ne sauront peut-être pas ce que sont des châteaux de sable, pauvres gosses
Que des hôtels auront pris la place des crabes et des oursins, s’accrochant à leurs sous comme des bigorneaux lor ross
Souvent, dans un océan de problèmes, face aux grosses galères dont la drogue, les accidents ou la violence conjugale
On a tendance à reléguer ce problème aux oubliettes, à y faire vaguement référence Jusqu’à ce que déferle un tsunami de colère, de ras-le-bol
Alors la barque de la crédibilité des autorités prend encore une fois l’eau
Quand il s’agit de ce problème aucun politicien ne pipe mot
«Déseaulant», non
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