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Coqs

15 juillet 2018, 12:00

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Coqs

Kot kot kot kot sa ? Ben, ils sont partout. And a cock cock here, and a coq cock there, here a cock, there a cock, everywhere a cock cock. Ils nous bouffent le foie, le gésier et d’autres organes, à tel point qu’on n’a qu’une seule envie : les étriper afin de pouvoir siroter un cocktail en paix.  

Les coqs ont envahi Facebook, la télé. S’ils remportent la finale, on risque de les entendre chanter leurs propres louanges pendant les 20 années à venir. Ils vont nous en mettre plein le 40 ces amateurs de coq au vin, du soir jusqu’au cocorico du coq, tous les matins.   

Passons du coq à l’âne. On préfère quand même voir les coqs bleus qui courent après un ballon que Minis Prince, le coq en pâte, crête dressée, qui ose refouler les poules, comme si elles allaient transmettre la coqueluche à ses invités. Depuis ce regrettable incident, nombreux sont ceux qui veulent lui donner un coup de bec.  

Oui, décidément, on aime davantage voir des coqs musclés, en short, que nos élus en costard, au caractère volatil. Qui, tels des «kok likou touni», n’hésitent pas à se voler dans les plumes au sein du poulailler parlementaire. Certains se prennent pour le coq du village et livrent des combats de coqs, malgré les incessants caquètements de Maya, qui en oublie parfois d’être coquette.

Pas de quoi être fier comme un coq.