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Quelques vérités
Le discours a changé ces derniers temps. L’obstination que l’on avait notée chez certains quant au fait que le complexe sportif de Côte d’Or serait prêt à temps pour les 10e Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) a disparu. On est redescendu sur terre. Pour admettre qu’il faut voir au-delà de cette infrastructure. Qu’avec ou sans elle, les JIOI auront lieu. Du coup, le plan B, qui consiste en la rénovation des sites existants, avec une enveloppe de Rs 375 millions, devient le plan A. Les effets d’annonce… on y est habitué maintenant !
Le «Chief Executive Officer» (CEO) du Comité d’organisation des Jeux des îles (COJI), Jean-Pierre Sauzier, a annoncé, récemment, que l’organisme retiendra les services d’une agence pour trouver la somme qui complètera le budget organisationnel. Une démarche qui a surpris. Et qui, malgré les explications du CEO, amène à des questions sur le rôle de l’entité qu’est le Club Maurice. N’était-ce pas l’attribution principale de celui-ci de trouver des sponsors ? Le capitaine Moteea et ses soldats auraient-ils donc des problèmes à mener à bien cette tâche ?
Rs 75 millions. C’est la somme qui a été allouée pour la préparation des athlètes. Lors du précédent exercice budgétaire, Rs 18 millions avaient été accordées pour cette même démarche. C’est bien. Très bien même. Ce qui dérange, c’est quand Stephan Toussaint en parle, en faisant les louanges de son Premier ministre pour sa générosité. Son dévouement sans bornes envers les sportifs. Non M. Toussaint, ce n’est pas une faveur que le Premier ministre fait à nos athlètes. Il ne faut pas essayer de nous faire penser que c’est le cas. C’est son devoir !
L’on entrevoit dans la manière de faire et de dire les choses de Stephan Toussaint qu’il essaie, subtilement, de colorer les Jeux des îles à l’orange. Ce n’est pas cette couleur qui va mettre en valeur cet événement. Ce sont plutôt le rouge, le bleu, le jaune et le vert. Cessez donc de tout ramener à la politique…
Sur le plan sportif, l’on nourrit l’ambition de terminer, pour la première fois de notre histoire, à la première place au tableau des médailles. Pas impossible, certes, mais, objectivement, ce ne sera pas aussi facile même si nous serons à domicile. Si l’haltérophilie, l’athlétisme et le handisport demeurent nos plus gros pourvoyeurs de médailles, il n’en demeure pas moins que cette réalisation dépendra également de nos performances en judo, en natation et dans les disciplines collectives.
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