Épaté par sa visite dans notre île paradisiaque, Pablo, un touriste Bolivien, a fait l’éloge de la destination Maurice sur son blog. Extrait.

Qu’elle est belle cette île. Contrairement à ce que dit le ministre du Lamores, il y a plein de choses à voir, à tel point que vous n’en croirez pas vos yeux.

Dès le départ et avant l’arrivée, vous êtes accueilli comme un roi à bord de magnifiques avions où l’on sert des mets gastronomiques, qui ne feront pas vomir Gordon Ramsay. Votre vol n’aura jamais de retard et aucun ennui technique. Les pilotes sont traités avec amour et les finances vont bien. Le paille-en-queue, lui, ne finira pas sur la paille.

Une fois sur place, si vous visitez les karokann - chose fortement recommandée- vous pourrez, si vous êtes chanceux, y apercevoir une espèce en voie de disparition lors des prochaines élections. Il s’agit du Cameleonus Tongus Kalyanus. D’autres spécimens retiendront également votre attention : le Soodanus Talkshitus, le Zanzanius Sexpirus, l’Ivanus Dodous, le Mentorus Pissus ou le Nando Sagrinus, pour ne citer qu’eux. Vous pouvez également vous rendre au zoo local, à Port-Louis, chaque mardi, on y organise une journée portes et bouches ouvertes.

Ne vous en faites pas s’il pleut et que certains endroits sont inondés. Vous pourrez alors vous rendre dans diverses régions du pays, dont Fond-du-Sac, où vous aurez l’impression d’être à Venise, sur une gondole. Pour le doux parfum vénitien, il faudra se rendre à Phoenix – also known as New York City. Prévoyez cependant des choses à boire car l’eau sera partout, sauf dans les robinets.

Le pays est réputé pour ses plages de sable fin, libres de toute construction. Les Mauriciens ne sont pas chassés par les hôtels ou les promoteurs immobiliers, et les touristes sont accueillis à bras ouverts.

Par ailleurs, les Mauriciens sont reconnus pour leur légendaire propreté, ils sont les champions de l’écologie. Vous ne verrez jamais l’un d’entre eux balancer une saleté par la fenêtre. Ni quelque pauvre chien errant qui se promène avec une couche ou la serviette hygiénique de la voisine dans la gueule. Vous ne verrez pas non plus télés, matelas, frigos et autres détritus jonchant le chemin ou les terrains vagues. Non, ce n’est pas leur genre.