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Du prochain ministre de la Jeunesse et des Sports, nous attendons…

7 novembre 2019, 18:14

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Le peuple mauricien choisira aujourd’hui l’équipe qui prendra en main la destinée du pays pour les prochains cinq ans. Du ministre de la Jeunesse et des Sports qui nous sera donné, voici ce que nous attendons :

Que sa nomination ne soit pas le produit d’un quelconque calcul d’équilibre lié à la représentation ethnique. On a besoin d’une personne méritante, compétente, maîtrisant sur le bout des doigts son sujet. Ce qu’il nous faut, c’est quelqu’un qui soit un amoureux, un passionné du sport avant d’être politicien. Quelqu’un qui, malgré son âge, soit «jeune dans sa tête». C’est impératif. La politique sera ainsi, pour lui, seulement un instrument de développement, de promotion et de gestion des différents projets avec des objectifs bien définis. Un outil pour servir notre jeunesse, pour répondre à ses aspirations. Pour assurer le bien-être, l’épanouissement de nos sportifs.

Eventuellement, quelqu’un avec cette conscience aux commandes du MJS nous épargnerait bien des inconvénients et de stupidités. On n’aurait pas à subir les discours partisans d’un ministre qui se déplace partout en arborant les couleurs de son parti. Les allocutions seraient alors plus sensées, plus agréables, étant axées prioritairement sur les réalisations des sportifs et de la jeunesse.

Le prochain ministre doit aussi savoir que tous les jeunes de Maurice ne font pas forcément du sport. Il y a ceux qui font de la danse, du chant, de la musique, du théâtre, de l’art plastique, etc. Ils doivent pouvoir bénéficier de la même attention, du même soutien, de la même considération que les sportifs. En d’autres mots, que des structures fonctionnelles soient mises en place pour les aider, tout comme les sportifs, à atteindre l’excellence dans leur domaine.

On a besoin d’un visionnaire. Sensible et à l’écoute. Déterminé à tout mettre en œuvre pour que les objectifs fixés soient atteints. Prêt à accompagner les jeunes et les athlètes dans leurs démarches, leurs efforts. Et non pas se présenter pour la photo souvenir juste au moment du triomphe.

Il devra aussi être courageux. Pour trancher et prendre des décisions même quand celles-ci ne sont pas forcément populaires. Et faire preuve d’autorité à l’égard des dirigeants véreux pour les ramener à l’ordre. Ou même plus s’il le faut. Intègre, honnête, pour ne pas cacher des rapports que le public est en droit de connaître.

Finalement, on n’a pas besoin d’un saint à la tête du MJS. Juste quelqu’un d’humble pour accepter les fautes et les erreurs quand il y en a. Quelqu’un qui est imprégné des valeurs que véhicule le sport. Qui les respecte et les fasse respecter.