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Humour: Prince Kalchoul
Il était une fois un prince qui chevauchait sa berline clinquante. Son marteau de Thor à lui, c’était son kalchoul, qu’il gardait précieusement dans sa cuisine. Intrigués, les gens voulaient voir ce bel outil d’une valeur inestimable, qu’il avait acquis à la sueur de son front, à la force des biceps cérébraux.
Le Prince Kalchoul, humble à souhait, descend d’une divine lignée. Ses illustres ancêtres ? Zeus, Poséidon, Apollon, Dionysos, pour ne citer qu’eux. Mais c’est surtout Hermès (NdlR, Dieu de la communication, du voyage) qui s’est penché sur son berceau.
Mais, armé de ses principes, le Prince Kalchoul, tant chéri par l’univers, voulait être un «self-made» king. Et depuis qu’il a quitté l’Olympe, il a travaillé dur, gravi les échelons, fait ses preuves sur Terre. Il pouvait compter en cela sur ses bienfaiteurs, Lord et surtout Lady Kitchen, celle qui tire les ficelles du tablier, dit-on.
Mais ce succès fulgurant, foudroyant, ne manque pas de faire des jaloux, des envieux. Des «peasants», des mécréants, des gueux, des pouilleux de zavoka, de zourlanus, de mauvaises langues, s’interrogent sur la provenance de son précieux Kalchoul, sur la taille de son palace en construction. A coups d’allégations et d’insinuations, ils essaient de traîner le nom du Prince dans la boue.
Mais leur visqueux venin n’a pas atteint l’orange colombe. Pour les faire taire, une solution : une présentation PowerPoint. Lors de laquelle, à coups de documents, d’affidavits, de photos datant de 13 000 ans avant J.-C. il a tenté de leur clouer le bec médisant.
Mais visiblement, ces calomniateurs ont le cuivre dur.
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