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Feel margoz factor
Un état de catastrophe artificielle a été décrété à l’île Maurice. En l’espace de quelques jours seulement, plusieurs fâcheux épisodes ont perturbé le «drain-drain» quotidien des habitants, qui grondent : «Mais trop c’est trop, il y a d’autres priorités.»
Le premier, un brin(zel) indigeste, a déclenché la colère des collégiens. Les vidéos dénonçant le feuilleton Dipin-diri-margoz ont plu à verse sur les réseaux sociaux. Malgré le communiqué de LÉRIM, qui affirme que les mets ont été préparés par le chef Laroue Michelin, Thomas Te. et Pat Hisson notamment n’en démordent pas. Ils en ont gros sur la patate. «Inn fer muffin, enfin mofinn dan nou lestoma», pestent-ils, en inondant TikTok de vidéos accusatrices dont une intitulée Festin dans l’intestin, décriant ce repas «gastro-nomique».
A peine avaient-ils fini d’en faire tout un fromage que la Mété... oh prenait le relais. À coups de veilles, d’approximations et autres décisions suscitant l’incompréhension, la station de ManhattanNew York se retrouvait prise dans la tornade de la polémique. Des kilomètres de commentaires médisants pour des millimètres de pluie ; les Mauriciens ont tempêté contre les (im)prévisionnistes.
Fort heureusement, tel un rayon de soleil orangeâtre entre des nuages gris, le Premier sinistre s’est adressé à la nation. «Nou pa pé ‘‘f-eau-té’’, kot nounn met drin dan sertin rézion pou pa gagn inondasyon sa inn fonksyoné», a-t-il assuré pour nous rassurer.
«C’est tous les ans le même refrain; sècheresse, inondations, école, pas école, critiques, etc. On en a marre (aux Vacoas)», arguent toutefois des mauvaises langues, qui disent ressentir un feel margoz factor.
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