Depuis vendredi, Bruneau Laurette a pris en main le combat des employés licenciés de la compagnie BCE en 2021. La manifestation – prévue sur deux jours –, organisée par l’activiste et politicien contre le groupe ENL à Bagatelle, a continué samedi après-midi. C’est non seulement avec quelques employés mais aussi avec des membres de One Moris que Bruneau Laurette a manifesté, pancarte en main, samedi. Et l’activiste ne compte pas s’arrêter là. «Zordi si ou met dimounn déor, ou gagn promosion ou vinn PPS. Mo pé dir sa parski parmi bann aksioner BCE, éna dépité Vikash Nuckcheddy. Eski li péna léker? Li inportan ki nou konpran séki pé pasé dan sa péi-la», a fait ressortir l’activiste, brandissant un document du Registrar of Companies pour prouver que le groupe ENL et le secrétaire parlementaire privé Vikash Nuckcheddy possédaient des actions dans la compagnie mise en liquidation.

C’est ainsi que depuis vendredi et samedi, Bruneau Laurette a manifesté pacifiquement en petite communauté, soit en groupe de dix, pour demander que les employés obtiennent leur compensation sous les conditions ordonnées par le Redundancy Board qui, selon l’activiste, a recommandé que les employés reçoivent une indemnisation représentant trois mois de salaire par année de service.

«On a commencé le combat doucement en attendant une décision favorable pour ces employés qui ne demandent pas grand-chose. Juste leur dû. On a démarré mollo. Maintenant, les vraies actions vont suivre si les compagnies mentionnées font toujours la sourde oreille. Je suis prêt à manifester devant toutes les compagnies que possède cette firme pour dénoncer ce système d’esclavage moderne», martèle Bruneau Laurette. Il prévoit d’autres actions contre ENL. Celui qui avait rassemblé plusieurs milliers personnes dans la capitale après le naufrage du Wakashio envisage d’avoir recours à la justice et d’organiser une manif de grande envergure.