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Judiciaire

Cadavre dissimulé dans un bac à fleurs : L’ex-concubine pourrait être libérée

1 septembre 2024, 13:00

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Cadavre dissimulé dans un bac à fleurs : L’ex-concubine pourrait être libérée

Plus d’un an après la découverte du cadavre de Claude Marco Macaque, enterré dans un bac à fleurs recouvert de béton, et l’arrestation de l’ex-concubine de la victime ainsi que de son fils, la Bail and Remand Court a statué le 29 août sur la remise en liberté de cette dernière, Anabelle Geraldine Peer Ahmud Supramanyen.

Claude Marco Macaque, 34 ans, employé chez Moura, était porté disparu depuis le 7 septembre 2023, et son corps a été retrouvé le 1ᵉʳ décembre suivant chez son ex-concubine, à Coromandel. Le corps, enterré dans un bac à fleurs, était dans un état de décomposition avancée, et la cause du décès reste indéterminée. Selon le témoignage du sergent Doomun, il existe des preuves incriminantes contre la demanderesse, indiquant qu’elle aurait conspiré avec deux autres suspects pour dissimuler le corps de Macaque.

Anabelle Geraldine Peer Ahmud Supramanyen a aussi été confrontée au rapport du Forensic Scientific Laboratory et la police avait conclu que la femme de 35 ans et son fils de 19 ans avaient battu la victime à mort avant de l’enterrer sous du béton. Après avoir écouté le témoignage de l’enquêteur, la magistrate Zeenate Cassamally note que l’incident a été signalé par un certain Pierre Noël Arekion depuis le 10 septembre 2023 et que la requérante a été arrêtée le 1ᵉʳ décembre. Rien dans le dossier ne démontre qu’elle a tenté de fuir la police. Par conséquent, bien que le risque de fuite soit plausible, il n’est pas d’une telle ampleur que les conditions pour atténuer ce risque ne puissent être envisagées.

«Il ressort cependant du témoignage de l’enquêteur que le corps de Macaque a été dissimulé, les policiers ayant dû exhumer le cadavre d’un bac à fleurs où il avait été retrouvé enveloppé dans un drap. Il semble que le corps ait été délibérément dissimulé, et il a fallu plusieurs mois à la police pour retrouver le cadavre dans le bac à fleurs chez la requérante, en état de décomposition avancée.» Cependant, en l’absence d’un procès d’ici le 11 décembre contre Anabelle Geraldine Peer Ahmud Supramanyen, la magistrate ordonnera sa mise en liberté contre deux cautions de Rs 150 000.