Publicité
Accusé d’escroquerie de Rs 600 000
Cehl Meeah blanchi par la cour après dix ans
Par
Partager cet article
Accusé d’escroquerie de Rs 600 000
Cehl Meeah blanchi par la cour après dix ans
Il faisait l’objet de quatre accusations formelles – escroquerie, usage de faux, utilisation de faux documents et blanchiment d’argent – sous la Financial Intelligence Intelligence and Anti-Money Laundering Act. Ce vendredi 1er mars, Cehl Meeah a obtenu gain de cause devant la Financial Crimes Division de la cour intermédiaire. Il lui était reproché d’avoir fait croire à un certain Maurice Pierre Germain Caillibot en 2014 qu'il était propriétaire d'un terrain situé à Saint-Julien dans le district de Flacq et de l'avoir vendu au plaignant pour la somme de Rs 600 000, alors qu'il n'avait jamais été propriétaire du terrain.
Cehl Meeah était également accusé d’avoir fait un faux en insérant la signature d'une dénommée Rosemay Josiane Jeannot sur un acte de vente d'un terrain qu’il aurait vendu fictivement au plaignant. La police l’avait accusé aussi d’avoir blanchi cette somme de Rs 600 000, acquise à travers l’escroquerie présumée dans la vente fictive d’un terrain qui ne lui appartenait pas. Selon le plaignant, Cehl Meeah qu’il connait à travers sa femme, lui aurait proposé de lui vendre un terrain à St-Julien. «Il avait appelé ma femme pour lui faire cet offre et comme je voulais faire l’acquisition d’un terrain à Maurice et comme je connais Cehl Meeah, un homme religieux et connu par tous, je lui ai versé cet argent.»
Après avoir écouté les témoignages, le magistrat Alvin Joypaul a noté que le témoin à charge, Caillibot, qui avait décidé de ne pas aller de l’avant avec ce procès, avait adopté une attitude évasive et non-coopératrice avec le parquet en évitant de répondre sur les faits en cause. Le magistrat a observé également que l’autre plaignante n’a jamais témoigné d'une quelconque falsification de sa signature, ni d'un quelconque préjudice subi. «En ce qui concerne l’accusation de blanchiment d’argent, le tribunal n'a eu aucune difficulté à procéder à une évaluation car les éléments de preuve versés au dossier n'indiquent pas qu'à aucun moment l'accusé ait reçu des biens criminels. La Cour estime qu'il ne serait donc pas prudent de condamner l'accusé», a conclu le magistrat.
À la sortie du tribunal, Cehl Meeah, qui était représenté par Me Naushad Paurobally, a tenu à citer les affaires Gorah Issac, chambre 2016 et bijouterie dans lesquelles il a été impliqué avant d’être relaxé. «Toutes ces affaires et celle d’aujourd’hui ont été faites pour me discréditer. Après ce jugement, je confie ma confirmation, pour ne pas dire ma réintégration, pour me mettre au service du peuple.»
Publicité
Les plus récents