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Grand-Baie
Ces fêtes nocturnes sur catamaran qui dérangent
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Ces fêtes nocturnes sur catamaran qui dérangent
La plage qui se trouve juste devant le poste de la NCG est un véritable «eye-sore».
Après les casinos, les boîtes de nuit, la drogue et les rallyes de voitures et de motos dans les rues de Grand- Baie, place aux fêtes organisées dans le lagon, à bord de catamarans. Et ce n’est pas que durant les week-ends. «Ces fêtes ont aussi lieu en milieu de semaine», nous dit-on. Le bruit de la musique et des cris de joie sur ces catamarans, couplé aux lumières fusant des spots, a fini par empêcher les riverains de trouver le sommeil.
Alertées, les autorités, notamment la National Coast Guard (NCG), ne font rien. Ou n’a pas été en mesure de faire cesser ces bruits et tous les désagréments causés. «Au début, nous dit un habitant, on voyait bien des membres de la NCG accoster les catamarans en question. Mais après, nous ne les avons plus vus se déranger.» Est-ce légal, ces catamarans transformés en boîtes de nuit en plein air et en mer ? Nous l’avons demandé à la NCG. «Bien sûr que c’est illégal quand la musique est trop forte», nous a dit un membre de cette unité. «Si l’on entend la musique sur la plage, c’est que tel est le cas.»
Nous apprenons que c’est dépendant des agents que des contraventions sont prises. Ces pratiques ont commencé, nous explique un riverain, en plein confinement lorsque, les boîtes de nuit et autres restaurants étaient fermés. Il se demande aussi comment les fêtards évacuent-ils les déchets humains et autres car ces derniers ne sont pas stockés sur ces catamarans. «Ils les jettent directement dans le lagon», nous explique un skipper.
Le poste de la NCG à Grand-Baie et surtout la plage qui se trouve juste devant lui sont, pour dire le moins, un véritable «eye-sore», avec des déchets jonchant le sol (voir photo). «Ce spectacle, nous dit un habitant, reflète bien le peu de considération de la NCG pour la propreté et l’hygiène.» Les habitants, surtout ceux qui aiment la tranquillité et la propreté, attendent que les autorités fassent leur travail. Cependant, la NCG, qui est dirigée par des Indiens, «serait plus intéressée à surveiller les Chinois que nos eaux», regrette un ex-membre de l’unité.
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