La commission électorale s’est déjà lancée dans une campagne d’information envers les électeurs qui voteront dans de nouvelles circonscriptions aux prochaines élections générales. Le commissaire électoral, Irfan Rahman, a indiqué que lors de l’enregistrement des électeurs, qui s’est déroulé en porte-à-porte durant ces dernières semaines, les électeurs concernés par le changement de circonscription ont été informés.

Il nous a aussi confirmé que si jamais les élections générales ont lieu avant le 15 août, c’est la dernière liste électorale, soit celle du 15 août 2023, qui sera prise en considération. Si la majorité des électeurs qui changent de circonscription voteront dans les mêmes centres de vote qu’aux dernières élections, le 7 novembre 2019, certains sont dans de nouvelles circonscriptions et voteront dans de nouveaux centres. Une partie de ces électeurs ont été informés du changement et les autres le seront prochainement par courrier.

Irfan Rahman s’est dit confiant qu’il n’y aura aucune confusion et que tout se déroulera sans anicroche. Concernant l’éventualité d’une partielle prochaine, Irfan Rahman soutient que la commission électorale est prête à bien faire son travail. *«Tout le monde sait que c’est la prérogative d’un Premier ministre de décider de la date d’un scrutin. Une fois que cette date sera fixée, la commission électorale mettra en branle toute sa machinerie. Que ce soit pour une partielle ou pour des élections générales, nous sommes parés à toute éventualité.»*Il rappelle qu’à plusieurs reprises, il y a eu des élections générales alors que la date d’une partielle avait été fixée mais qu’à chaque fois, la commission électorale a relevé le défi avec brio.

Par ailleurs, pour l’organisation de la dernière élection partielle, qui a eu lieu en décembre 2017 à Belle-Rose–Quatre-Bornes et qui avait vu la victoire d’Arvin Booell, le budget était de quelque Rs 25 millions. Valeur du jour, il est encore trop tôt pour chiffrer les coûts d’une prochaine partielle.