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Nettoyage après la fuite de fioul à Terre-Rouge
Concentration d’huile et de graisse indétectables dans les «monitoring sites» et dans l’estuaire
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Nettoyage après la fuite de fioul à Terre-Rouge
Concentration d’huile et de graisse indétectables dans les «monitoring sites» et dans l’estuaire
Le nettoyage du «Feeder» Sèche et de sa rive est terminé après la fuite de fioul qui avait causé un déversement d’hydrocarbures le 18 janvier dernier.
Le 18 janvier, une fuite dans la conduite de fioul qui alimente la chaudière de Marine Biotechnology Products Ltd (MBP Ltd) a causé un déversement d’hydrocarbures d’environ 1 500 litres. L’huile a partiellement touché le ruisseau qui mène à l’estuaire de Terre-Rouge. 240 mètres de barrages absorbants et 395 mètres de barrages de clôture ont été déployés par Polygreen et la Special Mobile Force à sept endroits différents, au pont Bruniquel, à trois endroits du ruisseau, et à l’entrée, à l’embouchure et sur le côté sud de l’estuaire pour empêcher la dispersion des hydrocarbures. Quant à la conduite rompue, elle a été réparée dès le lendemain et il n’y a pas eu d’autre déversement d’hydrocarbures dans le Feeder Sèche.
La cinquième réunion du National Oil Spill Contingency Plan a eu lieu le 6 février. Selon un communiqué du ministère de l’Environnement, MBP Ltd poursuit la surveillance et le nettoyage de l’estuaire, le National Environmental Laboratory continue l’analyse des sédiments dans l’estuaire, et le National Parks and Conservation Service surveille toujours le nombre d’oiseaux migrateurs dans l’estuaire de Rivulet à Terre-Rouge. Selon les dernières retombées, après les exercices de nettoyage du Feeder Sèche et de sa rive, un total de 9,18 tonnes de déchets solides contaminés, 19,5 tonnes de déchets solides non contaminés et 44,9 m3 d’eau huileuse a été récupéré.
Le ministère de l’Environnement nous explique que, selon les analyses des échantillons prélevés «les 22, 26, 27, 28 et 31 janvier, la concentration de l’huile et de la graisse n’était pas détectable dans les monitoring sites du ruisseau Terre-Rouge et dans l’estuaire». Et le contrôle de l’air ambiant, effectué les 26 et 29 janvier, dans quatre zones résidentielles n’a relevé aucune odeur de pétrole. La police de Terre-Rouge et celle de Roche-Bois ont ouvert une enquête, avec la collaboration du ministère de l’Environnement et de la police de l’environnement. Le ministère envisage aussi de solliciter l’ Attorney General’s Office concernant les actions juridiques nécessaires, conformément à l’ Environmental Protection Act et à toute autre loi pertinente.
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