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Conseils de district: Procédures de recrutement entravées par des litiges à Grand-Port
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Conseils de district: Procédures de recrutement entravées par des litiges à Grand-Port

Le poste d’Assistant Chief Executive (ACE) reste vacant au conseil de district de Grand-Port, malgré les trois postes budgétés. Deux sont déjà pourvus de manière permanente depuis 2019 et 2022, mais le troisième est libre depuis mai 2023, à la suite de la promotion de Bibi Farozia Oozeer au poste de Deputy Chief Executive à titre temporaire.
Le ministre des Collectivités locales, Ranjiv Woochit, répondait à une question d’Ashley Ramdass. Le ministre Woochit a précisé que cette vacance ne peut être signalée à la Local Government Service Commission (LGSC) pour le moment, en raison d’un recours judiciaire introduit par cette dernière et deux anciennes candidates. Le cas sera entendu en Cour suprême, le 28 mai. En attendant, Menoushka Boodhun Rochecouste, de la mairie de Curepipe, assume par intérim les fonctions d’ACE depuis le 15 avril. Et 31 postes d’ACE sont budgétés dans les collectivités locales. Vingt-quatre sont actuellement pourvus, six ont été signalés à la LGSC, et les autres le seront en fonction du jugement à venir.
Autre point soulevé : le poste de Safety and Health Officer/ Senior Safety and Health Officer est vacant à Grand-Port depuis le départ à la retraite de l’ancien titulaire en juin 2023. Bien que la procédure de recrutement ait été lancée, celle-ci a été paralysée en raison de dysfonctionnements graves au sein de la LGSC sous l’ancienne présidence. Le président de l’époque aurait accaparé les pouvoirs décisionnels, écartant les autres membres, en violation des principes constitutionnels.
Pour respecter la loi sur la santé et la sécurité au travail, un Officer qualifié a été désigné temporairement depuis le 2 mai. Le ministre Woochit assure que la procédure de recrutement sera relancée dans les plus brefs délais, avec transparence et rigueur administrative.
Lutte contre le blanchiment La FSC a mené plus de 1 700 inspections sur le terrain
La Financial Services Commission (FSC) a intensifié ses efforts en matière de supervision financière et de lutte contre le blanchiment d’argent au cours des dernières années. C’est ce qu’a indiqué la ministre des Services financiers, Jyoti Jeetun, en réponse à une question du député Ashley Ramdass.
Entre 2021 et aujourd’hui, la FSC a effectué 1 753 inspections sur le terrain, dont 39 ciblant des aspects prudentiels et 36 autres portant sur la conduite des opérations, souvent déclenchées par des plaintes ou des dénonciations. Le reste, soit 1 678 inspections, concernait spécifiquement la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (AML/CFT).
En parallèle, la commission a également procédé à 1 354 inspections dites off-site, basées sur l’analyse des rapports financiers audités, de la solvabilité des entreprises ou encore de rapports d’évaluation actuarielle.
La ministre Jeetun a rappelé que ces actions s’inscrivent dans le contexte du placement de Maurice sur la liste grise du GAFI 2020. Le pays s’était alors vu reprocher certaines lacunes dans son cadre de supervision en matière d’AML/ CFT. Pour y remédier, la FSC a renforcé son dispositif de supervision basé sur les risques, ajustant sa stratégie selon le niveau de vulnérabilité des institutions financières.
Dans cette optique, 323 nouvelles inspections sur le terrain sont prévues pour l’exercice 2025-2026. L’objectif est double : maintenir le niveau de conformité de Maurice aux normes du GAFI et se préparer efficacement à l’évaluation mutuelle à venir. La ministre des Services financiers a insisté sur l’importance d’un encadrement rigoureux afin de préserver la réputation de la juridiction mauricienne dans le secteur des services financiers.
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