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Après son accouchement

Coupable d’avoir abîmé un téléviseur à l’hôpital

2 janvier 2024, 16:04

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Coupable d’avoir abîmé un téléviseur à l’hôpital

(Photo d'illustration)

Coupable, c’est le jugement prononcé, mi-décembre, par le magistrat du tribunal de Flacq à l’encontre de V.R. Celle-ci a endommagé un téléviseur à l’hôpital de Flacq après son accouchement. Le délit a eu lieu en décembre 2018.

Appelé à la barre, le policier qui a examiné le lieu, le 22 décembre 2018, dit avoir constaté qu’un téléviseur était effectivement endommagé. Son écran était fissuré. L’infirmière responsable, de garde en soirée dans le service de gynécologie, a confirmé que plusieurs patientes ont été admises dans ce service et que parmi eux se trouvait une certaine V.R. «Vers 19 h 50, ce jour-là, je travaillais avec d’autres membres du personnel lorsque j’ai entendu ladite patiente hausser le ton. Je me suis approchée d’elle et lui ai demandé ce qui se passait mais elle n’a pas répondu. Elle est devenue agressive et a commencé à jeter ses affaires et tout ce qui lui tombait sous la main, de même qu’à projeter les meubles qui se trouvaient autour. Le chef de service a été informé et a appelé la police pour obtenir de l’aide», a-t-elle raconté en cour en précisant qu’il y avait une table à côté du poste des infirmiers. La patiente s’est approchée de cette table, a empoigné une agrafeuse et l’a balancée sur elle. «J’ai réussi à esquiver l’agrafeuse mais l’objet a été heurter le téléviseur fixé au mur et l’a endommagé. Après avoir informé la police, la patiente a dû être mise sous sédatifs pour qu’elle se calme.»

Une autre infirmière appelée à la barre a positivement identifié Vinakshi Reena comme étant la patiente qui a causé des dégâts dans l’établissement hospitalier. «Elle était devenue agitée et faisait beaucoup de bruit avant de lancer une agrafeuse sur un téléviseur.»

Or, l’accusée, qui a plaidé non-coupable, a déclaré qu’elle ne se souvenait de rien cette nuit-là et qu’elle ne pouvait pas expliquer ce qui lui était arrivé. «J’ai eu un très mauvais accouchement et je souffrais beaucoup au moment des faits. À cause des complications faisant suite à mon accouchement, j’ai dû être réadmise à l’hôpital de Flacq. On m’a prescrit des médicaments pour soulager la douleur mais à cause de ces médicaments, j’ai commencé à avoir des hallucinations et je n’étais pas dans mon état normal.» Elle précise toutefois ne pas se rappeler avoir fait du désordre lors de cette réadmission à l’hôpital.

Après avoir écouté toutes les versions, le magistrat a estimé qu’aucune preuve documentaire n’a été produite pour étayer l’affirmation de l’accusée et que les versions des témoins étaient crédibles.