Publicité
Financement politique
Critiques et affaires en cours…
Par
Partager cet article
Financement politique
Critiques et affaires en cours…
Sans surprise, les projets de loi sur l’amendement constitutionnel et le financement des partis politiques n’ont pas été votés mardi. Dans son summing up, Pravind Jugnauth est revenu sur les changements apportés à la version de 2019 et a consacré une bonne partie de son discours à parler des affaires de drogue qui sont toujours en cours.
D’emblée, le Premier ministre a critiqué le fait que l’opposition soit absente, à l’exception du Parti mauricien social-démocrate et de Nando Bodha. Selon lui, les autres membres de l’opposition auraient dû être présents car il répondait à leurs critiques. Ces deux projets de loi, a-t-il dit, sont historiques car ils instaurent la transparence et la traçabilité des fonds. «Pendant trop longtemps, les donations politiques ont été opaques, ce qui empêche de savoir à quel point elles sont de sources légales.»
Concernant les arguments de l’opposition, le Premier ministre les a qualifiés de ridicules. Il a précisé que le dis- cours du Parti travailliste était attendu mais qu’il attendait mieux de la part du Mou- vement militant mauricien. Raison pour laquelle il a jugé que le bref discours de Paul Bérenger était sans substance. Après avoir critiqué plusieurs points des discours de Ritish Ramful et Reza Uteem, Pravind Jugnauth a rappelé que le comité ministériel mis en place pour récolter les propositions n’a eu aucune soumission des autres partis. Concernant les anciennes positions d’Alan Ganoo et de Steven Obeegadoo, il a dit qu’ «a wise man changes his mind sometimes».
Par la suite, Pravind Jugnauth a insinué que l’opposition est liée au trafic de drogue. Il a dressé la liste des affaires qui sont toujours en cours et dont, pour certaines, l’enquête n’a pas été complétée.
Publicité
Les plus récents