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Curepipe ward 4 : Sébastien Diolle, un enfant de La Brasserie prêt à faire briller la ville lumière
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Curepipe ward 4 : Sébastien Diolle, un enfant de La Brasserie prêt à faire briller la ville lumière

Il s’appelle Sébastien Diolle. Il a 40 ans, est marié et papa d’un petit garçon de 14 mois qu’il appelle tendrement «son trésor». Mais au-delà de sa vie de famille, Sébastien est surtout un homme de terrain, profondément enraciné dans son quartier d’origine : la Cité La Brasserie, à Curepipe. C’est là qu’il a grandi, entre les ruelles animées, les jeux de rue, les discussions de voisins et les solidarités tissées au quotidien. C’est là aussi qu’il a appris la débrouille, la fraternité et la résilience face aux défis de la vie citadine.
«Je suis un enfant de La Brasserie», affirme t-il avec une fierté assumée. Une enfance modeste, mais riche d’enseignements. «Mes parents, mes grands-parents m’ont toujours transmis la valeur de l’entraide. Chez nous, on ne laissait personne derrière.» C’est cet héritage familial, ce sens du collectif profondément ancré en lui, qui le pousse à s’engager.
Son parcours politique débute en 2017. À l’époque, il travaille dans l’ombre de plusieurs figures connues de la scène nationale. Une première immersion dans les rouages de la politique. Il observe, apprend, questionne. «J’étais novice, mais passionné. Cette expérience m’a ouvert les yeux sur le potentiel de transformation qu’offre l’action politique.»
L’événement marquant de son engagement reste sans doute son action durant la pandémie de Covid-19. En pleine crise sanitaire, Sébastien Diolle parvient à mobiliser ses contacts à l’étranger et à faire venir deux tonnes d’équipements médicaux depuis la France. «Ce n’était pas facile, mais c’était nécessaire. Il fallait faire quelque chose. Je ne pouvais pas rester les bras croisés.» Ce geste, discret mais puissant, symbolise bien sa manière de faire : agir dans l’ombre, mais toujours avec efficacité.
Sur le terrain, il ne ménage pas ses efforts. Tournois de football, journées d’animation pour les enfants, distributions de fournitures, petits événements communautaires : il organise, fédère, mobilise des sponsors, crée du lien. «J’essaie d’apporter de la joie, du lien social, surtout aux jeunes. Parce que c’est ça aussi, construire une ville : c’est créer des moments où les gens se retrouvent, échangent.»
Aujourd’hui, il décide de franchir un cap. Il se présente comme candidat indépendant aux élections municipales, dans le Ward 4 de Curepipe. Un engagement mûrement réfléchi, surtout que plusieurs l’associent au MSM. «Je suis un candidat indépendant. Je veux porter la voix des gens du quartier, être leur relais, leur porte-parole. Je connais leurs réalités, je les vis aussi.»
Sébastien ne promet pas des miracles, mais défend des revendications simples et concrètes : une ville propre, un ramassage des ordures efficace, des routes entretenues, des espaces de loisirs accessibles à tous, une meilleure sécurité pour les familles et les enfants. «Ce sont des demandes de bon sens. Pas des promesses électorales creuses. Juste le minimum pour que les gens puissent vivre dignement.»
Mais au-delà des doléances quotidiennes, c’est une vision qu’il porte. Celle d’un Curepipe plus vivant, plus animé, plus solidaire. «Je veux qu’on retrouve notre ville lumière. Celle des grands concerts à l’Hôtel de Ville, quand Kaya faisait vibrer nos cœurs. Celle des tournois de foot dans les quartiers, de la fête, du partage. Ce Curepipelà n’a pas disparu, il dort. Il suffit de le réveiller.»
Il le dit avec une sincérité désarmante: il n’a pas de grandes ambitions politiques, mais un rêve pour sa ville. Et surtout, une envie profonde de servir. J’ai longtemps travaillé dans l’ombre. Aujourd’hui, il est temps pour moi de sortir de cette ombre. Pas pour moi, mais pour ceux que je veux représenter.»
C’est cette authenticité qui marque quand on l’écoute. Sébastien Diolle ne cherche pas à jouer un rôle. Il est ce qu’il est : un homme de La Brasserie, fier de son parcours, proche des gens, et prêt à défendre leurs intérêts avec détermination. «Il faut montrer que la politique peut être autre chose : sincère, humaine, à l’écoute.»
Son message est simple, mais fort : l’avenir se construit avec du cœur, de la proximité et du courage. Et cela, Sébastien Diolle en a à revendre.
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