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Médias sociaux antigouvernementaux traqués
D’autres sites dans le viseur du CCID
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Médias sociaux antigouvernementaux traqués
D’autres sites dans le viseur du CCID
Peu à peu, les rumeurs qui circulent autour des Casernes centrales semblent se confirmer. L’arrivée de l’ex-Deputy Commissioner of Police, Heman Jangi, en tant qu’advisor au Central Crime Investigation Department (CCID), ne semble pas seulement viser l’amélioration du fonctionnement de la Mauritius Police Force, mais plutôt à mettre en place une stratégie politique en vue des élections afin d’empêcher les opposants de nuire au gouvernement, compte tenu de sa proximité avec ce gouvernement.
Il n’est pas surprenant qu’une dizaine de policiers aient été transférés aux locaux du CCID, formant une équipe solide pour surveiller d’éventuels débordements liés à des informations diffamatoires. Après l’affaire de Sel Solution Revolution, Gajak News devient à son tour une cible et l’on se demande si Jonathan sur TikTok sera également inquiété dans les jours à venir. À la suite des enquêtes sur les publications diffamatoires, Gajak News a été dans le collimateur de la police. Les autorités renforcent leur surveillance sur ces médias pour s’assurer du respect des lois en matière de diffamation. Le CCID soupçonnait qu’après une opéra tion de traçage numérique, plusieurs articles de Gajak News avaient été publiés d’une adresse IP liée à un bureau de la capitale. Bien que la police ait ciblé certains équipements informatiques, mardi, aucun élément compromettant n’a été trouvé. La perquisition à Astor Court s’est terminée en soirée, laissant la police repartir bredouille.
Tout récemment, c’est Sel Solution Revolution qui a suscité des commentaires de la part des internautes. Pour éviter la propagation de rumeurs, surtout à l’approche des élections, la police a décidé d’interpeller l’administrateur de cette page à la fin de la semaine dernière. Une équipe d’environ 20 membres de la Special Striking Team des Police Headquarters a ainsi effectué une descente au domicile de Pravir Ramsoonder, connu sous le nom de Shakil, qui a été conduit au CCID pour être interrogé au sujet d’allégations de violation de l’Information and Communication Technologies Act.
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