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Exposition
Deepal Maulloo signe «Tempo Rubato»
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Deepal Maulloo signe «Tempo Rubato»
En mars, nous l’avons vue sur les planches du Caudan Arts Centre, aux côtés de ses camarades du Lycée La Bourdonnais pour le spectacle Fam. En ce début du mois de juillet, Deepal Maulloo, 18 ans, nous a proposé sa toute première exposition solo à Le Hub, Phoenix. L’exposition, tenue que durant quelques jours, a eu pour titre Tempo Rubato. Il s’agit d’une expression italienne utilisée en musique qui signifie littéralement «temps volé». Il désigne ainsi une fluctuation expressive du tempo où l’interprète prend des libertés avec le rythme en accélérant ou en ralentissant légèrement certaines notes ou phrases musicales, tout en maintenant le tempo global de l’œuvre.
Si le titre de l’exposition se voulait musical, les tableaux présentés se veulent, eux, floraux. «C’est autour de l’idée d’une expression libre et émotionnelle, avec des nuances de sentiments et de sensibilité, que j’ai voulu présenter ma première exposition solo. C’est aussi mettre en avant le lâcher-prise par rapport aux contraintes techniques», explique la jeune artiste. Deepal Maulloo laisse ainsi libre cours à sa créativité. Les fleurs qui prennent vie sur le canevas sont souvent semi-abstraites. À l’acrylique ou à l’huile, elles font voler les formes et les couleurs qui s’imprègnent d’une belle délicatesse. L’exposition a mis en avant 30 tableaux, tous nommés d’après des termes musicaux.
En intitulant son exposition Tempo Rubato, Deepal Maulloo a aussi voulu marier ses passions. «La musique est une forme d’art qui m’est très chère. Je joue de la flûte traversière depuis un moment. Et l’exposition m’a permis de relier peinture et musique à travers l’expression des sentiments», souligne-t-elle. Venant d’une famille d’artistes, c’est depuis l’enfance que Deepal Maulloo s’est prise de passion pour la peinture. «Mon arrière-grand-père et mon grand-père peignaient et quand je voyais ce dernier peindre, cela m’a inspiré. Je disais toujours que quand je serai grande, je serai comme lui. Et petit à petit, mon grand-père m’a aidée dans cette voie. Puis, j’ai continué à l’école et je prenais en parallèle des cours d’art en privé. C’est comme cela que j’ai petit à petit développé ma technique», raconte-t-elle. L’année dernière, elle a participé à une première exposition en groupe et «c’est mon professeur d’art en privé, l’artiste Deepa Bauhadoor, qui m’a encouragée à mettre sur pied cette exposition solo cette année», souligne la jeune artiste.
Habitante de Quatre-Bornes, Deepal Maulloo vient de terminer ses études secondaires et compte s’envoler le mois prochain pour la France, où elle va entreprendre des études tertiaires en littérature. «La peinture restera une passion et je souhaite proposer encore quelques expositions dans les prochaines années.»
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