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Post-Belal
Des dégâts dans trois hôtels du groupe Beachcomber
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Des dégâts dans trois hôtels du groupe Beachcomber
Les plages du Paradis (Sud-Ouest) et de Trou-aux-Biches (Nord-Ouest), deux des fleurons du groupe hôtelier de luxe, ont été sérieusement malmenées par les houles de Belal.
Trois établissements hôteliers du groupe Beachcomber ont fait les frais du passage du cyclone Belal. Il s’agit du Trou aux Biches Golf Resort & Spa, du Paradis Golf Resort & Spa et du Victoria Resort & Spa. Pour les autres, les dégâts ont été relativement mineurs. Alors que chez Life, il n’y a pas eu de gros dommages. «Comme nous l’appréhendions l’hôtel Trou aux Biches a été touché par les effets de très fortes houles. La plage devant l’hôtel a subi une érosion extrêmement importante, face à la puissance des vagues et des fortes marées. C’est le cas également à l’hôtel Le Paradis alors qu’au Victoria, des dommages aux infrastructures de la plage ont été constatés», explique Karine Perrier-Curé, Chief Brand & Communication Officer du groupe Beachcomber.
Elle rappelle cependant que les dégâts notés après une évaluation des dommages matériels, correspondent à ce que l’on observe généralement après le passage d’un cyclone. Karine Perrier-Curé souligne par ailleurs que Beachcomber Resorts & Hotels applique des protocoles rigoureux dès qu’une alerte cyclonique de classe 1 est émise. Les équipes hôtelières, dit-elle, sont extrêmement rodées et suivent scrupuleusement ces procédures. «Les rôles ainsi que les responsabilités sont clairement définis et une cellule dédiée veille au respect strict des différents procédés établis. Aussi, tous nos hôtels étaient bien préparés pendant le passage du cyclone Belal et tout au long de cette période cyclonique, la sécurité et le bien-être de nos clients et de nos artisans sont au cœur de nos priorités.» Elle soutient que malgré ces perturbations liées aux intempéries, toutes les opérations hôtelières ont repris dès la levée des alertes cycloniques et de l’avis de sécurité de la météo.
Le passage de Belal a laissé en revanche un goût amer au sein des hôtels dits de charme, avance Bissoon Mungroo. Le président de l’Association des hôtels de charme et directeur de l’hôtel Manisa souligne que le début de la semaine aura constitué une période difficile pour le personnel de son hôtel à Flic-en-Flac. «Cela leur a été particulièrement éprouvant car ils ont dû travailler de manière ininterrompue pendant 72 heures, sans possibilité de repos pour répondre aux besoins des clients présents dans notre établissement hôtelier. Leur labeur a commencé lundi et n’a pris fin que mercredi lorsqu’ils ont finalement pu regagner leur domicile pour se reposer. En plus de fournir un service exceptionnel, ils ont également dû faire face aux intempéries, affrontant les vents violents et les averses torrentielles tout en assurant le room service.»
S’appuyant sur son propre cas, Bissoon Mungroo explique que les employés dans ce type d’hôtels sont sous pression face à une telle calamité. «Certains clients ont compris que le pays a dû faire face à une catastrophe naturelle, se montrant compréhensifs, tandis que d’autres se montrent exigeants.» Il ne fait pas de doute, souligne le propriétaire de l’hôtel Manisa, que le passage du cyclone Belal laissera des séquelles et démontre comment cette industrie souffre cruellement d’une pénurie de main-d’œuvre. «Nous manquons entre 30 à 35 % de main-d’œuvre qualifiée.»
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