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Santé animale
Des infections virales chez les chats inquiètent
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Des infections virales chez les chats inquiètent
La communauté des vétérinaires s’alarme des nombreux cas de rhinotrachéite virale féline recensés dans le pays. Selon plusieurs sources, la région de Port-Louis comporte pour le moment, le plus de chats malades de cette infection. Mais des cas ont aussi été enregistrés dans les Plaines-Wilhems…
La rhinotrachéite virale féline inquiète énormément les vétérinaires du pays, qui parlent même d’un véritable épiderme chez nos amis, les chats. De quoi s’agit-il ? La rhinotrachéite virale féline est due à la contamination du chat par un virus : le FeHV-1 ou herpes virus félin 1. «En d’autres mots, c’est comme une grippe ou le Covid chez les humains car elle comporte presque les mêmes symptômes. Elle touche, cependant, principalement les chats non vaccinés. Elle est très contagieuse et se transmet principalement par les sécrétions respiratoires de chat à chat. Nous avons noté une augmentation de ces cas depuis six à sept semaines environ», explique un vétérinaire d’expérience.
Les symptômes les plus communs, soutient ce dernier, à surveiller chez son chat, ce sont de fortes fièvres, de la déshydratation, le rhume, des éternuements successifs, des problèmes respiratoires ou encore des problèmes de gorge. «L’animal aura du mal à avaler, à manger et sera constamment fatigué, perdra du poids et pourrait aussi avoir de la toux.» Ainsi soutiennent plusieurs de nos sources, les premiers cas – et surtout le plus grand nombre – ont été recensés dans la région de PortLouis mais également – un peu moins pour le moment – dans les Plaines-Wilhems, comme à Quatre-Bornes ou encore Vacoas.
Il est ainsi recommandé de faire vacciner tous les chats, six semaines après leur naissance, pour réduire le risque de la rhinotrachéite virale féline. Car, malheureusement, expliquent nos interlocuteurs, il n’y a aucun traitement pour cette infection et l’animal est infecté à vie s’il est contaminé. «Si le chat est pris en charge au début de l’infection, nous traitons principalement les symptômes qu’elle entraîne mais à un stage avancé, nous ne pouvons pas grand-chose. Il y a même des chats qui sont morts des suites de cette infection...», confie-t-on. Nous avons sollicité le ministère de l’Agro-industrie à ce sujet, mais n’avions pas obtenu de retour à hier après-midi.
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