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Pénurie dans le secteur public
Des patients déboursent jusqu’à Rs 9 000 par mois en médicaments
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Pénurie dans le secteur public
Des patients déboursent jusqu’à Rs 9 000 par mois en médicaments
Face aux ruptures de stock dans le public, des patients n'ont d'autre choix que d’acheter leurs médicaments, alourdissant ainsi leur fardeau financier.
La réponse de la ministre du Commerce, ce mardi 21 mai au Parlement, a laissé plus d’un perplexe. Parmi eux, une septuagénaire atteinte d’une maladie immunodéficiente. Elle débourse en moyenne Rs 9 000 par mois pour les médicaments qui ne sont pas disponibles à l’hôpital.
Au début de sa réponse, Dorine Chukowry a fait savoir que les patients ont le choix de se faire traiter dans le public ou le privé, précisant que ce sont les personnes choisissant le privé qui sont affectées par les fluctuations des prix.
«I am informed that approximately 75% of the population attend private health institutions and the remaining 25 % have recourse to services in the private sector», rajoutant à la confusion. Par la suite, elle a parlé de 2013 et les pensions qui n’étaient pas suffisantes pour que les personnes âgées puissent acheter les médicaments.
Dans la réalité, la situation est plus complexe. «Inn ogmant pansion wi, me preske tou al dan medsinn mem», confie une dame. À cause de sa maladie, elle doit acheter trois boîtes de dix cachets de Pulmofast par mois. À raison de Rs 2 468 par boîte, cela lui revient à Rs 7 404. Au début de son traitement, elle avait droit à d’autres médicaments pour empêcher ses poumons de se dégrader à l’hôpital. Mais, par la suite, comme ils étaient en rupture de stock, elle a dû se tourner vers le privé. Il n’y a pas que cela. D’autres médicaments pour la circulation lui coûtent environ Rs 1 600 par mois. Au fil du temps, elle a dû arrêter le Pulmofast pour prendre un médicament moins cher.
Elle n’est pas seule dans ce cas. Une de ses proches, âgée de 93 ans, doit, elle, débourser environ Rs 2 500 par mois, encore une fois pour des médicaments qui ne sont pas disponibles à l’hôpital. «Le médicament pour le diabète qu’elle a à l’hôpital n’est pas approprié et ne régule pas la maladie. Donc, on lui en a prescrit d’autres qu’elle doit acheter. Elle doit aussi utiliser une crème antibiotique qu’encore une fois on lui a demandé d’acheter, car celle de l’hôpital ne l’aidait pas.»
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